Freitag, 28. September 2007

CocoRosie, Paris, 27.09.07

Concert: Coco Rosie
Lieu: L'Olympia, Paris
Date: 27.09.2007
Spectateurs: complet

Bon plan, mauvaise éxécution: arrivée gare du Nord, enchaînement direct sur l'Olympia. Euh, oui, mais où sont les tickets? Entrée en scène du plan B: gare-maison-Olympia! L'occasion de me débarrasser de mon tee-shirt des Ramones dans lequel j'ai transpiré toute l'après-midi dans le train et d'avaler une tasse de café bien fort, histoire de me remettre sur pied! 4 heures passées en face d'une vieille dame à l'allure revêche, en faisant attention à ne pas lui marcher sur les pieds avaient mis ma patience à rude épreuve!

Mais bon me voilà sur le chemin vers l'Olympia, et alors que j'arrive à la Madeleine, je croise les hordes de jeunes avocats ambitieux qui rentre chez eux et laisse le quartier à un public coloré de bobos, néo-hippies, homosexuel(le)s et adultes restés enfants (catégorie dans laquelle je me range), venus applaudir les deux soeurs canadiennes. Une compagnie bien agréable, donc, moins agréable cependant, la tendance des gens à ne pas respecter l'interdiction de fumer (j'ai déjà mentionné le fait que je n'étais pas particulièrement de bonne humeur?!) et à massivement se lancer à la rescousse de l'industrie du tabac...
Au moins arrêteraient-ils lorsque le concert commencerait (j'ai raté la première partie, aucune idée de qui il s'agissait), me disai-je en prenant mon mal en patience. Mais non, erreur, au contraire, l'obscurité encouragea plutôt à fumer d'autres substances, et des choses étranges se produisirent, comme ume personne allongée par terre à mes pieds. Je m'étonnais de cet "encombrement" lorsque je remarquais qu'il s'agissait d'une jeune fille. J'allais lui proposer mon aide quand heureusement son copain, accompagné d'un membre du personnel de l'Olympia, arriva et pris la situation en main! Cet incident nuisit à ma concentration et je ne suivais que d'une oreille les titres 2 et 3. Je pense qu'il s'agissait de "Black Poppies" et "K-Hole"*, qui suivirent "Lyla", le morceau d'ouverture.

Avec "Promise" enfin tout rentra dans l'ordre et je pus enfin me concentrer sur la prestation des soeurs Cassidy et de leurs nombreux acolytes. Un premier grand moment fut atteint avec "Terrible Angels", issu du premier album "La Maison de mon rêve", que le public accueillit avec frénésie. "If every angel's terrible, then why do you welcome them?" était la question posée. "Oh every angel's terrible said Freud and Rilke all the same, Rimbaud never paid them no mind, but Jimmi Morrison had his elevators", je ne suis pas sûr de comprendre la réponse, mais cela m'était assez égal sur le moment, je préférais admirer les merveilleux décors que de me lancer dans une complexe analyse de texte! Des ballons colorés accrochés , des poupées vaudous, un service à café, des masques vénitiens, une Beatbox humaine (Tez), des toiles d'araignées partout qui pourraient sortir tout droit d'une vidéo de The Cure, des fleurs, des visages maquillés de manière enfantine, du fluo, des bonnets rastas, une harpe, des pianos et des animation vidéo absurdes, de superbes costumes et des bruits insolites, nous voilà plongés dans l'univers féerique et décalé des deux chanteuses parisiennes d'adoption. Qu'est-ce que c'est, le téléphone sonne? Une chèvre bêle? C'est le monde de Coco-Rosie! Et là-dessus les deux voix très différente des chanteuses, l'aînée Sierra Rose (Rosie), ayant suivi au Conservatoire de Paris une formation de chanteuse d'opéra, tandis que sa cadette, Bianca Leilani (Coco) dispose d'un organe vocal qui rappelle Björk ou Joanna Newson. Les animations scèniques s'intensifièrent au cours du concert, on vit ainsi un acrobate sur son trapèze évoluer au dessus des musiciens pendant le morceau "Animals"! Et pour le titre suivant, "Sunshine", ce fut carrément un choeur d'enfants, accompagné au piano, qui fit son apparition sur la scène et émerveilla les spectateurs! Heureusement ils se retirèrent avant le début de la chanson suivante "You Wanna Fuck me"... Il s'agit là en fait d'une reprise très libre, disons plutôt une adaptation d'un titre du rappeur Akon "I Wanna Love You", que j'avais déjà entendue lors du concert au Grand Rex. Les deux soeurs ne se laissent pas gagner par la routine et le spectacle d'aujourd'hui était très différent de celui d'alors, les vidéos ont été modifiées, de même que les costumes et les décors, enfin tout quoi! Même le choix des titres était un autre et nous eûmes droit ce soir à "Good Friday et à "Armageddon". Dans cette derniére chanson, Walter Disney et Mike Tyson sont évoqués, allez savoir pourquoi, peut-être que CocoRosie aiment le namedropping!

Juste avant, "Beautiful Boyz" avait de nouveau charmé la foule,
malgré l'absence du fameux Antony Hegarty. Quelle chanson! Quelle émotion et quelle beauté!... J'en avais la gorge tout nouée! Tout à la fin du concert, le rytme s'accéléra de nouveau avec "Werewolf", qui transforma le parquet de l'Olympia en un véritable Dance-Floor, Tez, la précitée human-beatbox rappait de toute son énergie, accompagné par les deux soeurs! Quelle conclusion, la vénérable salle de l'Olympia en vibrait de joie!...

Après une courte pause, les musiciens revinrent évidemment sur scène pour une chanson que je ne connaissais pas, dans laquelle revenait fréquemment les mots "This is The End Of Time". Une reprise ou un nouveau morceau? tout est possible, merci de me communiquer vos informations!

Et la chanson qui termina définitivement le concert? Je ne sais pas non plus, quel drame! On y parlait de "Highways Of Love" et de "Never Cried About A Boy". Never cried about a boy, really? Hmm, pas dans mon cas en tout cas (enfin dans le sens inverse!)! I cried often about girls! Et aussi pour CocoRosie j'aurais presque versé une petite larme, ce soir! mais mes yeux restèrent secs, je gardais mon émotion à l'intérieur...



Setlist CocoRosie, Olympia, Paris: (merci aussi à Arnaud!)

1) Lyla
2) Tekno Love Song
3) Black Swan
4) Promise
5) Terrible Angels
6) Black Rainbow
7) Animals
8) Sunshine
9) You Wanna Fuck Me (Reprise d' Akon "I Wanna Love You")
10) K-Hole
11) Beautiful Boyz
12) Bloody Twins
13) Good Friday
14) Turn Me On (K.Lyttle Reprise)
15) Houses
16) Armageddon
17) Japan
18) Werewolf

19) This Is The End Of Time (Z)
20) ? ("Higways of love", "Never cried About A Boy") (Z)

* Non, il s'agissait de Tekno Love Song et de Black Swan, merci à Arnaud!



Donnerstag, 27. September 2007

Reverend & The Makers, Paris, 24.09.07


Concert: Reverend & The Makers
Lieu: Studio de Canal+, Saint Denis ("Album de la semaine")
Date: 24.09.2007
Spectateurs: aucune idée, peut-être 150?


La dernière fois que j'ai mis le pied dans un studio de télévision devait être aux alentours de 1989 ou 90, je ne sais plus exactement. A l'époque nous avions fait une sortie avec l'école pour visiter les studios de la ZDF, le deuxième chaine allemande et j'avais pu voir où on enregistrait mon émission préférée du moment "Das aktuelle Sportstudio" (l'équivalent de Stade 2). Toutefois cela ne m'avait paru ni impressionant, ni très glamour. Si notre instituteur avait en tête de nous enthousiasmer pour les métiers de la télévision, c'était, du moins en ce qui me concerne raté, au contraire, je trouvais même l'atmosphère assez rebutante.

Mais presque 20 ans sont passés et le paysage télévisuel, surtout depuis l'apparition des chaînes privées a bien changé. Les studios des guignols de Canal+, dans lesquels je me suis donc retrouvé ce soir étaient donc plus moderne que ceux, un peu frustrants, de la ZDF à l'époque, toutefois on y était toujours aussi inconfortablement assis! Il faut dire que sans dossier...

Avant le concert, nous assistâmes à l'enregistrement de la scèance des "guignols" du jour, ce qui aurait été assez amusant si on (l' animateur) ne nous (le public) avait pas longuement expliqué auparavant quand et comment nous devions applaudir! Ainsi nous fûmes avisés de battre frénétiquement des mains à l'entrée des artistes et après chaque titre et sinon " de nous sentir comme dans un concert normal". Pas facile quand on est coincé sur un tabouret...

Tout cela avait donc un petit quelque chose d'artificiel et même la gestuelle de Jon McClure, qui se cache derrière le nom de Reverend, semblait un peu raide et affectée. Ce qui m'a particulièrement dérangé, c'est cette manie qu'il avait de toujours tendre l'index, ce qui me fit d'abord croire qu'il s'agisssait d'un autre doigt...Remarquez qu'arborer sans cesse un doigt vengeur vers le ciel n'est pas non plus de mon goût, mais un "reverend" doit bien prêcher... La messe de M. McClure, dont le frère orne la célèbre couverture du premier album d'Arctic Monkeys, me fut cepandant bien fade et assez prévisible. Le meilleur était probablement le costume noir à col mao de l'officiant, à part bien sûr d'une très charmante musicienne au clavier (Laura Manuel) qui, vêtue d'une jolie robe verte et d'escarpins assortis, se laissait aller derrière son instrument, à des postures quelque peu lascives...

La musique en revanche ne casse pas trois pattes à un canard, c'est un mélange sympa, mais assez banal d'électro-rock, on pourrait dire aussi disco-punk-ou ce que l'on veut. Quelle que soit la qualification choisie, cela ne change rien au fait que cela reste assez moyen et déjà maintes fois entendu comme chez Sunshine Underground, White Rose Movement, Primal Scream oder Kasabian, pour ne citer qu'eux. Ce qui ne les empêche pas de rencontrer un franc succès en Angleterre où les singles "Heavyweight Champion Of The World" (Video) et "He Said He Loved Me" (Video) en particulier font un carton. Leur premier album "The State Of Things" parvint, malgré une mauvaise critique du NME (cinq maigres petits points sur dix), à se hisser dans le top 10 de Grande Bretagne.

Chacun ses goûts, pour ma part ça ne m'a pas convaincu, malgré la présence de un ou deux tubes parfaits pour une boite indé. Peut-être faut-il être sous l'emprise de la sauge des devins pour apprécier ce style de musique. Selon NME, c'est avec l'aide de cette plante inca que l'album a été composé!...


Setlist Reverend & The Makers, Paris:

01: Heavyweight Champion Of The World
02: The Machine
03: Open Your Window
04: Paris At Night (Manu Chao-Cover) The Reverend: "Listen to this french guy, he is good!"
05: What The Milkman Saw
06: Armchair Detective
07: The State Of Things
08: He Said He Loved Me


Montag, 24. September 2007

The Cribs + The Raveonettes, Paris, 20.09.07




Concert: The Cribs (+ The Raveonettes)
Lieu: La Maroquinerie, Paris (Inrocks-Indie Club)
Date: 20.09.2007
Spectateurs: apparemment complet (pourtant bizzarement de plus en plus vide vers la fin)


Tous les troisièmes jeudis du mois a lieu une soirée organisée par le Inrocks-Indie Club. Avec une belle régularité, les organisateurs arrivent toujours à attire de jeunes groupes , en majorité anglais dans le sous-sol de la Maroquinerie. Ainsi a-t-on pu déjè voir (et écouter!) The View, The Enemy, The Subways, ou encore Art Brut. Rien d'étonnant alors, que ce lieu soit devenu un peu mon second chez-moi!

Le premier groupe que je vis ce soir n'était cette fois pas britannique, mais danois: die Raveonettes, en fait un duo composé d'une charmante blonde, Sharin Foo, et d'un guitarist brun Sune Rose Wagner. Ils vinrent aujourd'hui accompagnés d'un troisième personnage, un batteur au look de bûcheron, qui avait la particularité de jouer debout! De l'album de 2005 "Pretty In Black" je connaissais déjà quelques titres, surtout leur, jusqu'à aujourd'hui, plus grand tube "Love In A Trashcan", mais pas beaucoup plus. En novembre doit paraître leur nouvel album qui, selon les infos données par la jolie Sharin s'appellera "Lust, Lust, Lust" et elle ajouta qu'ils étaient tous deux déjà "very excited" et bien sûr ils en jouèrent quelques extraits. Malheureusement je ne peux donner de titres, mais il y avait un morceau dans lequel le mot "Love" revenait, ce qui n'est pas d'une grande aide, j'en conviens!

Rien qu'au titre "Lust, Lust, Lust" et au terme récurrent "Love", on peut déjà imaginer quels sont les thèmes qui reviennent dans les chansons du duo maintenant installé aux Etats-Unis: sexe, désir, amour, passion (et parfois même prostitution) ! Il faut dire que la chanteuse donne plutôt envie de se laisser tenter par la luxure... Mais ne nous égarons pas, il s'agit ici des qualités mu-si-cales du groupe, qui ne sont pas non plus à négliger. Ils passent avec une grande habilité de chansons où les guitares dominent dans le style noisy des My Bloody Valentine à une pop ensoleillée qui rappelle Shangri-Las. L'ensemble est saupoudré d'une petite note un peu noire et punk, héritée des Ramones et du Velvet Underground. J'ai en particulier beaucoup apprécié leur classique (et précité)"Love In A Trashcan", que le public accueillit avec enthousiasme, mais le reste du concert ne fut pas décevant: au contraire, les nouveaux morceaux me donnèrent déjà envie d'acheter le nouvel album et me rappellèrent d'écouter plus souvent "Pretty In Black"! Si je me souviens bien, ils ont joué "Red Tan", issu de cet album. La plus grande surprise de la soirée fut toutefois leur reprise de "French Disko" (Video) de Stereolab. Leur version était plutôt réussie et originale, mais c'est vrai que je suis un peu partiel, car j'aime beaucoup les reprises! Ce n'est bien sûr pas la seule raison qui m'a fait aimé le concert, en plus de leur musique, ils faisaient une impression et une prestation sympathique, ce qui ne gâche rien!

Une setlist des Raveonettes sera éventuellement rajoutée ultérieurement!

Ensuite, comme souvent pour les soirées Inrocks Indie Club des invités d'outre-Manche prirent possession de la scène. Lorsque j'ai vu le groupe écossais Cribs pour la dernière fois, c'était avec Christophe au festival O2 Wireless à Londres, et je dois dire qu'ils ne m'avaient pas vraiment enthousiasmé... Le chanteur Ryan Jarman paraissait avoir un mauvais jour et sa voix était rauque et enrouée. Ce n'était pas le cas aujourd'hui, bien que l'on ne puisse de toute façon affirmer qu'il fasse partie des meilleurs chanteurs de la scène indé, quelle que soit sa forme. Le bassiste Gary, qui chante aussi, n'est pas non plus un rossignol, la force du trio (le batteur Ross Jarman complétant l'équipe) résidant plutôt dans leur enthousiasme, leur énergie et leur passion! Dès le début ils se lancèrent donc avec fougue et s'assurèrent ainsi que le public n'aie pas le temps de s'ennuyer! Le premier morceau "Our Bovine Public" était issu du nouvel album,"Men's Needs, Woman Needs, Whatever", qui a été produit par le chanteur des Franz Fredinand, Alex Kapranos, et a reçu de bonnes critiques en Grande-Bretagne. On remarque d'ailleurs la patte dudit Alex, entre autres sur le titre "Moving Pictures" (Video). C'est bien le problème: je trouve qu'ils restent, même après le concert de ce soir, une sorte de Franz-Ferdinand light, ils ne se démarquent pas suffisamment de leurs grands frères écossais. Leur musique est un soupçon trop facile, trop encline à vouloir plaire, trop peu indépendante aussi pour pouvoir vraiment être une vraie figure de proue de la scène indé britannique. Toutefois, derrière les leaders actuels comme Artic Monkeys, Kaiser Chiefs, Maximo Park, Razorlight et Bloc Party, ils ont tout de même réussi à s'installer confortablement au deuxième rang et remplissent honorablement leur contrat. S'il ne sont jamais de grandes têtes d'affiche, ils ne manquent pas de figurer sur la liste de la plupart des grands festivals, parfois aussi même, comme à Londres sur la scène principale. Ils doivent ce succès à la faculté qu'ils ont de pouvoir faire danser et bouger le public. Le concert de ce soir ne fit, de ce point de vue-là, pas exception. Au moins devant (où il y avait beaucoup d'anglais) on dansa des pogos et plusieurs s'essayèrent au crowdsurfing, ce qui menaça même parfois de déraper, tant l'enthousiasme des fans était grand!Lors de la chanson "Mens Needs (Video)", il y eut presque une bagarre juste sous les yeux du chanteur Ryan. Heureusement les deux exités s'en tinrent à des menaces verbales et à quelques bousculades viriles. Le rythme ne baissa pourtant pas avec le titre suivant "Mirror Kisses", et après quelques morceaux plus calmes, le titre de conclusion avec "The Wrong Way To Be" (Video) issu de l'album "New Fellas" réanima une salle de plus en plus vide. En effet le public avait peu à peu déserté les lieux, ce qui ne tenait probablement pas aux Cribs mais plutôt à l'heure tardive. Eh oui il y école demain!...

Setlist The Cribs, Maroquinerie (merci à Stephane!):

01: Our Bovine Public
02: Hey Scenesters!
03: You're Gonna Loose Us
04: Girls Like Mystery
05: I'm A Realist
06: Moving Pictures
07: I'm Alright Me
08: I've Tried Everything
09: Womans Needs
10: Martell
11: Mens Needs
12: Minor Kisses
13: Another Number
14: Ancient History
15: The Wrong Way To Be



Sonntag, 23. September 2007

Kim Novak, Paris, 22.09.07



Concert: Kim Novak (et Rachid Taha)
Date: 22.09.2007

Lieu: Le Cabaret Sauvage, Paris (Festival Arvest)

Spectateurs: pas énormément


Si j'écoutais encore des 33 tours (ce qu'il m'arrive de faire, mais pas à Paris par manque de tourne-disque), mon exemplaire de l'album de Kim Novak "Luck & Accident"serait peut-être déjà rayé! Depuis sa parution au mois de mai de cette année, ce chef d'oeuvre mélancholique fait partie régulièrement de la programmation de mon ipod ou de la petite chaine de notre salon... La voix légèrement cassée du chanteur Jérémie, les riffs de guitare mélodieux de Hairday, la basse marquante de Ugo et la batterie dynamique de Cyrill, tout cela me met immanquablement du baume au coeur! Quand j'écoute Kim Novak, le monde devient un peu meilleur et la vie plus supportable...

J'étais donc plutôt content lorsque je lus que je ne devrais pas attendre le concert de Wedding Present en novembre pour les voir, car le quatuor masculin a sorti de son chapeau une date en septembre! L'évènement s'appelle "Festival Arvest" et, si j'ai bien compris devait servir à promouvoir des artistes bretons. Le problème est juste que les Kim Novak viennent de la Normandie...

Normandie ou Bretagne, moi ça m'était égal, de toute façon à part les KN et Rachid Taha je ne connaissais pas les autres groupes et pour être honnête, je n'étais pas non plus venu pour eux!

Kim Novak étaient prévus pour 20.45 , très tôt donc, surtout si l'on considère que nous étions un samedi. La conséquence directe fut un manque flagrant de spectateurs dans la belle salle, semblable à une tente de cirque, du "Cabaret Sauvage". Beaucoup se baladaient encore dehors ou profitaient des dernières lueurs de clarté sur la terrasse. Lorsque retentirent les premières mesures de "Some Photographs", qui inaugurait ce concert, quasiment personne n'avait encore osé s'avancer jusque devant la scène. Ce qui présentait pour moi l'avantage énorme de pouvoir prendre des photos sans être gêné... Jérémie, le chanteur , m'avait reconnu et me fit un clin d'oeil, ce qui me fit très plaisir! C'est toujours agréable de voir un groupe qui entretient le contact avec ses fans, d'autant plus qu'avec plus de 100 000 clics sur leur site MySpace ce ne sont pas exactement des inconnus! Je suis donc persuadé qu'aujourd'hui encore ils ont su convaincre, avec leur titres mélancholiques et parfois noisy, l'un ou l'autre de ces spectateurs qui les découvraient ce soir! Ayant une certaine expérience des concerts de Kim Novak, j'ai été enthousiasmé par "My Fever", un morceau qui ne figure pas sur l'album et qui est une bonne synthèse des qualités de ce groupe: des guitares "wave" mélodieuses, une structure de chanson dramatique et évidemment la voix marquante de Jérémie. Dommage, dommage, que ce titre, n'étant pas publié, ne figure pas sur mon ipod!! Autre grand moment, "If", l'un des morceaux de l'album, qui séduit par la basse incisive du début, les guitares mordantes et un texte particulièrement émouvant. La plus grande surprise de la soirée fut cependant la merveilleuse ballade "Around Your Neck", dans une version différente de celle de l'album. Elle débuta avec sa retenue habituelle avant de se transformer en un hymne noisy, qui me me donna la chair de poule et mit le chanteur Jérémie sur les genoux (au sens strict!). Ne négligeons pas ici de mentionner l'engagement spectaculaire du batteur Cyrill, qui manie son instrument avec une belle énergie! Energie qui ne manquait pas non plus lors du dernier morceau "Reaction", qui, tout comme "My Fever" ne figure pas sur "Luck & Accident". C'est probablement leur titre le plus rock et avec sa dramaturgie croissante finissait en beauté ce superbe concert! Vivement la prochaine fois!!


Setlist Kim Novak, Paris, Cabaret Sauvage:

01: Some Photographs
02: Turn A Rabbit
03: My Fever
04: Female Friends
05: If
06: Lost At Play
07: Swallow
08: Around Your Neck
09: Reaction

Ici plus de photos de Kim Novak!



Freitag, 21. September 2007

Wir Sind Helden, Paris, 20.09.07


Concert: Wir Sind Helden
Lieu: Le Trabendo, Paris
Date: 20.09.2007
Spectateurs: environ 400 (pas complet)

La fête de l'Huma, à laquelle nous avons assisté le week-end dernier a eu au moins un avantage: dans la forêt de flyers et d'affiches qui fleurissait aux portes du parc de la Courneuve, se trouvait l'annonce d'un concert donné prochainement au Trabendo, par un groupe allemand assez méconnu en France, mais qui marche très bien outre-Rhin: Wir Sind Helden! (nous sommes des héros). Déjà il y a environ deux ans avait été prévue une date en France, qui malheureusement avait dû être annulée. Après cela , j'avais eu l'occasion de les voir en Allemagne, à Mayence et à Cologne ainsi qu'au festival Frequency 2006 de Salzbourg, mais tout de même ce n'est pas la porte à côté!

Munie de billets achetés le plus vite possible (dans mon enthousiasme, j'avais craint que le concert ne soit déjà complet, ce qui c'est avéré être un peu trop optimiste!) j'arrivais au Trabendo... en retard! Cela ne m'arrive rarement pour prendre un train ou un avion mais un métro, il y en a tellement, pourquoi se dépêcher?! (Parce que quelqu'un attend devant la porte que je veuille bien arriver avec les tickets pour entrer, par exemple?...)

Sans première partie, c'est sûr que cela va beaucoup plus vite... La deuxième chanson était déjà bien entamée, lorsque nous entrâmes dans une salle certes assez peu garnie, mais si le public n'était pas très nombreux, il était en revanche très motivé! Il y avait probablement une grande majorité de germanophones, ce qui fit dire à la charmante Judith, la chanteuse du groupe, que c'est probablement leur concert avec le plus d'étrangers!

Ce qui devrait d'ailleurs se reproduire, puisqu'il s'agissait du tout premier concert de leur nouvelle tournée Soundso Tour 2007, qui les emmenera après la France, en Angleterre, au Benelux, avant de gagner l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse!

Pour cette tournée, le quatuor ( Judith Holofernes, chant, guitare; Jean-Michel Tourette, guitare, clavier, chant; Mark Tavassol, basse; Pola Roy, batterie) est accompagné d'un trio de cuivres (trompette, saxo et trombone) qui faisaient aussi office de danseurs (si l'on peut dire!) en se lançant dans des chorégraphies quelque peu aléatoires! Mais bon, ils avaient l'air d'être contents d'être là et, comme le faisait remarquer le guitariste, c'est encore le début de la tournée, c'est donc tout frais et nouveau, après ça devient vieux et rance!

Le choix des chansons se partageait également entre les trois albums, "Die Reklamation", "Von Hier An Blind" et le recemment sorti "Soundso", permettant ainsi à un public plus que volontaire de donner de la voix sur les refrains de leur plus célèbres morceaux, comme "Gekommen Um Zu Bleiben" (video) ou encore "Nur Ein Wort" (video) pour ne citer que ceux-là!

L'ambiance était d'ailleurs excellente, comme quoi l'engagement prime sur le nombre! Le groupe racontait entre les titres des anecdotes à la fois en allemand et en français , nous apprîmes ainsi que le batteur est au trois-quart français (bien le bonjour à sa famille)! Lors de la chanson "Die Konkurrenz", issue du dernier album, Judith entreprit même de faire un "petit test pour votre allemand" en séparant la salle en deux, les uns devant se manifester lorsqu'ils entendraient les mots "die Konkurrenz" et les autres sur "schläft nicht"! (pour ceux qui n'ont pas fait d'allemand, ou il y a très longtemps, dans une vie antérieure, cela signifie la concurrence ne dort pas) Et ça a marché!! (bon d'accord c'était dans la langue de la majorité des spectateurs, mais on n'est pas obligé de gâcher le plaisir avec de tels détails!)

Ils jouèrent bien sûr "Aurélie" (video), et, avant de commencer le dernier morceau, précisérent bien que ce n'était que provisoire, puisqu'évidemment ils allaient, comme il sied à des stars de rock, faire mine de partir pour se faire un peu prier avant de revenir finir le concert! De retour sur scène, Judith reçut alors un paquet de tee-shirts en cadeau( probablement un pour chacun) sur lesquels était imprimé une représentation de la France et de l'Allemagne ainsi que des animaux (à ce qu'il me semble) que je ne pouvais pas déterminer! Malgré la chaleur des projecteurs, la chanteuse en enfila un pour interpréter "Labyrinth", ce qui lui donna l'impression d'être revenue dix mois en arrière (quand elle était enceinte), vu que ce n'était pas exactement sa taille! Elle ne manqua pas non plus de nous inviter à "visiter" le site à l'origine de ce cadeau, www.noussommesdeshéros.com, "parce qu'ils sont plus informés que nous!"

Après le grand classique "Denkmal (video)", qui les a lancé, le public réclama un deuxième rappel, qui lui fut accorder, ces gens-là sont gentils comme tout! On entendit d'abord au clavier une petite mélodie "c'est le numéro un actuellement en Allemagne, c'est Tokio Hotel". Gros "Bouh" dans la salle... "On joue encore deux chansons et après c'est à eux, enjoy" rajouta le batteur! Finalement ce n'est pas Tokio Hotel (grande surprise!) qu'ils ont repris, mais Moneybrother, un groupe suédois qui vient de sortir un nouvel album (encore indisponible en France) "Mount Pleasure", qui nous fut chaudement recommandé! Les héros introduisirent à la fin du morceau les dernières strophes de "Ein Elephant Für Dich", avant de nous quitter definitivement sur "Bist Du Nicht Müde".

Le public ne semblait certes pas fatigué, mais même les meilleures choses ont une fin!!


Setlist Wir Sind Helden, Le Trabendo:

01: ?
02: Von Hier An Blind
03: Heldenzeit
04: Gekommen um zu bleiben
05: The Geek (Shall Inherit)
06: Ist Das So?
07: Ausser Dir
08: Kaputt
09: Wenn Es Passiert
10: Echolot
12: Müssen Nur Wollen
13: Soundso
14: Die Konkurrenz
15: Aurélie
16: Why can't I be you? (reprise de The Cure)
17: Nur ein Wort

18: Labyrinth (R)
19: Denkmal (R)

20: Blow Him Back Into My Arms (reprise de Moneybrother) / Ein Elephant für dich (R-bis)
21: Bist Du nicht müde (R-bis)


Plus de photos ici!


Sonntag, 16. September 2007

Go Go Charlton + Cyann & Ben, Paris, 16.09.07

Concert: Go Go Charlton + Cyann & Ben
Lieu: Le Nouveau Casino, Paris
Date: 16.09.2007
Spectateurs: à moitié vide (les pessimistes), à moitié plein (les optimistes)

Et dire que je me réjouissais tant de revoir le groupe parisien Soko! Ce groupe, emmené par la charmante Stéphanie Sokolinski a un succès fou, comme en témoignent les incroyables 700.000 clics sur leur site MySpace! Succès totalement mérité d'ailleurs, les textes sont amusants et pleins d'humour, regardez-donc "I'll Kill Her" (Video), "The Dandy Cowboys" ou encore "I Think I'm Pregnant" et vous verrez bien que j'ai raison!

D'où mon dépit, lorsque, entrant au Nouveau casino, je m'aperçus que Soko avait déjè fini de jouer! La faute en revient à la Fnac, qui avait libellé le billet de telle manière que Soko paraissait être le groupe jouant en dernier!

Mais bon, s'enerver ne fait pas avancer l'affaire et je me suis juré de faire plus attention pour le prochain concert, le 4 octobre à la Flèche d'Or, on ne m'y reprendra pas!! Mais en attendant, Go Go Charlton, prenait possession de la scène, l'occasion pour moi de voir pour la première fois ce groupe, qui commence à faire parler de lui dans la scène musicale parisienne.

Ils jouent un Power-pop très rafraichissant qui m'a tout de suite séduit et contribua grandement à calmer ma déception!
Tout au début du concert, ils jouèrent un titre lequel traite du groupe mythique australien The Go-Betweens, qui trouva une fin abrupte en 2006 lors du décès de Grant Mc Lennan. Heureusement la mélancholie ne dura pas, finalement nous étions ici pour célèbrer les Go Go Charlton, hôtes de cette soirée! Soirée qui eut lieu devant, et c'est bien dommage, un public bien trop peu nombreux! Le quatuor parisien aurait bien mérité plus de monde, leur musique est mélodieuse et enlevée. Il était de plus interressant de constater qu'ils ont en fait deux chanteurs, Olivier et Guillaume, qui se relayaient selon les chansons. L'un d'eux avait une voix qui me rappela fortement Morrissey, ce qui n'était pas pour me déranger! Lorsque son collègue prenait le micro, c'est alors au groupe (entretemps dissous) Seachange que je pensais. Mais seulement en ce qui concerne la voix, car pour la musique, c'est du côté des Smiths (surtout sur "Involving Whisky"), New Order ou justement les Go-Betweens , qu'il faut chercher les influences les plus évidentes.

Une excellente chose, donc, que d'avoir fait connaissance de ce groupe si plaisant, et ne peut que chaleureusement recommander à tout le monde d'aller écouter quelques titres sur MySpace!!


Setlist de Go Go Charlton, Nouveau Casino:

01: Intro
02: Wise Daughter's
03: Go Between' Gig
04: Springtime
05: Involving Whisky
06: Song For The There
07: Song For The There And The Here After
08: 4 AM
09: 75 %
10: Bang Bang
11: Your Son
12: I Hate The N

Vers 21.30, l'heure du groupe parisien, mais originaire des Ardennes, Cyann & Ben avait sonné! Contrairement à ce que l'on pourait penser, il ne s'agit pas d'un duo, mais d'un quatuor, Loic et Charlie complétant, aux côtés des membres éponymes, le groupe. Musicalement, on les situe dans la catégorie Post-Rock, bien que dream-pop mélancholique soit une caractérisation peut-être plus adéquate!

C'était la deuxième fois que j'avais l'occasion de les voir en concert, puisque j'avais été témoin l'an dernier de leur merveilleux concert au Point Ephemère, où ils apparaissaient après Piano Magic.

Le premier titre du concert de ce soir était la dernière chanson de l'album sorti en 2006 "Sweet Beliefs", album qui en ce moment fait partie de ceux que j'écoute le plus! Comme tant de morceaux du groupe, certes français mais chantant en anglais, celui-ci commence lentement, avec une cadence presque traînante avant de gagner en puissance et rythme et intensité, ainsi qu'on le connait de groupes tels que Mogwai, ou Godspeed You! Black Emperor. J'apprécie énormément ce genre d'écriture complexe, dans lequel on découvre de nouveaux aspects à chaque écoute jusqu'à ce que l'on maîtrise chaque riff de guitare du morceau! L'exact opposé donc des chansonnettes commerciales vite consommées et encore plus vite digérées dont nous sommes abreuvé à longueur de journée!

Après un morceau plus ancien ("Eyes Should Be Flames") arriva l'apogée de la soirée! Je veux parler du single "Words", qui ouvre l'album "Sweet Beliefs"! Un titre mystique, sphérique, qui passerait bien aussi pour une musique de film. Accoudé à un fauteuil (ceux de la mezzanine du Nouveau Casino) je me laissais transporté par ce chef-d'oeuvre...Et lors de la chanson suivante, "Somewhere In The Light Of Time", j'ai bien cru que j'allais verser une larme, tellement la voix de la frêle Cyann qui interprétait ce morceau, "let's forget the tears, don't be afraid...", était émouvante!

"Sweet Beliefs" également, titre qui donna son nom à l'album me donne des frissons dans le dos! "Tell me what would you say, when these promises you made to me, don't come true?" et la musique dramatique la-dessus, comment rester de marbre?

Le morceau suivant, "Let It Play" est aussi issu de "Sweet Beliefs", tandis que le dernier titre "A Moment Nowhere" est plus ancien. Le quatuor quitta une première fois la scène, mais se laissèrent heureusement convaincre pour un rappel! Ben raconta qu'il était allé voir le concert de Yo La Tengo quelques jours auparavant. Yo La Tengo?- Mais j'y étais aussi! Non seulement ces gens font de la très bonne musique, mais ils écoutent aussi de la très bonne musique!!

Nous nous quittâmes définitivement avec "Obsessing And Screaming Voice In A Shell" un morceau parfait pour conclure cette soirée finalement très réussie!

Et voici la setlist de Cyann & Ben, Nouveau Casino (et tous mes remerciements au groupe!):

01: Sparks Of Love
02: Guilty
03: Eyes Should Be Flames
04: Words
05: Somewhere in The Light Of Time
06: Sweet Beliefs
07: Let It Play
08: A Moment Nowhere

09: Obsessing And Sreaming Voice In A Shell (R)


D'autres photos de Cyann & Ben ici!


Iggy Pop & The Stooges, Fête de l'humanité, 15.09.07




Concert: Iggy Pop & The Stooges
Lieu: Parc De La Courneuve , Paris (Fête de l'humanité)
Date: 15.09.2007
Spectateurs: apparemment 80.000(!), la folie!


Plus jamais ça!! C'est ce que je me suis dit après avoir réussi à grand'peine à m'arracher à la foule en délire qui menaçait de m'entrainer dans son pogo dechainé! Les gamines hurlantes qui constituaient une grande partie du public de Razorlight avaient été promptement remplaçées par une foule plus masculine, passablement avinée, cela devint de plus en plus étroit devant la scène, bientôt il ne fut quasiment pas possible de voir quoi que ce soit! Atmosphère étouffante garantie!
Nous eûmes droit aux mêmes spots communistes qu'hier, ce qui ne contribua pas à améliorer une humeur qui se dirigeait à grande vitesse vers le fond...Enfin on vit revenir le même présentateur qu'hier qui nous annonça un concert historique de "Iggy and the Fucking Stooges!" Avant de pouvoir toutefois voir l'Iguane en action, nous dûmes supporter la petite allocution du rédacteur en chef de "Rock & Folk", visiblement content d'avoir à ses pieds un si nombreux public! Le silence revint alors, Iggy se faisant atteindre comme il sied à une vraie star! Après un bon quart d'heure les lumières s'éclairèrent et la lègende apparut, fidèle à elle-même le torse dénudé! Les veines se dessinaient sur son corps athlétique et seule la peau, qui en toute logique, a quelque peu perdu de son élasticité laissait voir qu'il ne s'agissait pas de Johnny Borrell! Le classique "Loose" de l'album "Fun House" ouvrit le spectacle, le public explosa totalement poussant, tirant, bousculant dans tous les sens!! Un truc de malade!!! C'est le moment où je décidais que ma vie valait plus que ça et que je choisissais de suivre le reste des évènements d'une position plus sûre, sur le côté de la scène. De toute façon, comme je n'y voyais goutte, autant profiter du grand écran! En ce qui concerne la sécurité, le calcul ne s'est pas avéré si bon que ça. Il me fallut maintenant prendre garde à ceux qui avaient présumé de leurs forces et qui tentaient maintenant, dans un dernier sursaut conscient, d'atteindre la barrière auprès de laquelle j'avais (donc imprudemment) pris place, pour y vomir tout leur saôul!! Beurrrkkk!!! Si l'on ajoute à cela les imbéciles qui trouvent rigolo de balancer des bouteilles de verre par terre et la vieille totalement partie qui nous lança une bouteille de vin vide sous pretexte qu'on la fixait (pardon?!!), il devient facile de comprendre pourquoi il m'a manqué un certain calme intérieur pour vraiment apprécier ce concert! Où a-t-on jamais vu que l'on autorise lors de ce type de manifestation des gens à entrer avec des bouteilles en verre? Pendant que j'y suis, les panneaux indicatifs étaient insuffisants, ceux indiquant la sortie totalement absents, quant aux sorties de secours, inconnues au bataillon! Et avec les ambulances qui devaient passer à travers la foule compacte, il valait mieux ne pas avoir besoin de soins d'urgence!... Un cauchemar...
Sur scène Iggy se déchaînait, déferlant d'un bout à l'autre de son estrade, criant "Allright you motherfuckers" histoire de chauffer encore un peu plus un public qui avait dépassé depuis longtemps le point d'ébullition! Pour "1969" planait déjà l'ombre d'un mouvement de panique, qui heureusement se tassa ensuite un peu! Avec "Dirt" , les Stooges ralentirent pour la première fois un peu la cadence, faut bien respirer de temps en temps, bien qu'Iggy s'époumonât à chanter "I'm burning inside"! Le feu consumait dans la plus grande tradition rock la fête de l'Huma!! Bruyant, rapide, brut de décoffrage! Iggy pétait le feu, serrait la main de ses fans, faisait mine de s'accoupler avec les baffles, bref il laissait loin derrière lui le reste des Stooges qui avaient l'air de pâles figurants! Il fit même monter des fans sur la scène, pratique quand on n'a pas engager de danseurs!

Chaque morceau fut exploité jusqu'à son maximum en particulier "Fun House" sembla ne jamais devoir se terminer , mais le clou de la soirée fut sans conteste "I Wanna Be Your Dog" (you tube-Video), pour lequel ce dinosaure du rock s'était adjoint la participation de deux jeunes filles du public qui lui servaient de maîtresses alors qu'à quatre pattes il imitait un chien aboyant...

Cette scène dura plusieurs minutes et fut la cerise sur un gâteau déjà bien riche en émotions (de toutes sortes!)! Les "vieux" ont largement secoué la fête de l'Huma et prouvé qu'ils pouvaient en remontrer à plus d'un!! Même les ados en étaient stupéfaits et on entendit dehors une jeune fille expliquer à sa mère "Il est dingue, ce Iggy, il paraît que c'est une légende, le concert était fou!!"...


Setlist Iggy Pop & The Stooges, Parc De La Courneuve , Paris (Fête de l'humanité):

01: Loose
02: 1969
03: I Wanna Be Your Dog
04: T.V. Eye
05: Dirt
06: Real Cool Time
07: No Fun
08: Fun House
09: Skull Ring
10: I Wanna Be Your Dog (autre version)

+ 1970 , mais je sais plus à quel moment!

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Razorlight, Fête de l'humanité, 15.09.07

Concert: Razorlight
Lieu: Parc De La Courneuve, près de Paris (Fête de l'humanité)
Date: 15.09.2007
Spectateurs: selon des rumeurs 80.000(!)

Deuxième journée de la fête de l'Huma à la Courneuve. Forts de l' expérience de la veille nous voilà partis bien en avance pour être sûrs de ne pas rater les concerts de ce soir! Belle soirée en perspective: après Razorlight à 20.30 sont prévus Iggy Pop & The Stooges à 22.30!

Première bonne surprise, la navette est aujourd'hui au rendez-vous. Moins bonne surprise, elle est bourrée à craquer de gens qui, en partie, n'attendent pas d'arriver pour commencer à boire. Et au bout du compte elle met autant de temps qu'à pied...

Enfin arrivés, nous pensions avoir fait le plus dur, mais non, mais non! L'endroit est encore plus plein qu'hier (chose que je n'aurais jamais crue possible!), on ne peut pas du tout avacer, visiblement le concept de "on a tout vendu c'est plein" n'a pas cours ici, puisque devant les portes des vendeurs officiels tentaient encore de vendre des billets. Je ne sais pas ce qu'ils avaient en tête, peut-être de nous entasser en pyramide pour gagner de la place...

Pour arriver à la Grande Scène, nous avions choisi un chemin qui s'est avéré une très mauvaise idée. Au bout d'un moment nous voilà coincés dans une masse de gens emportés contre notre volonté dans un sens ou l'autre selon les mouvements de la foule! Changement de tactique, nous amorçons un repli stratégique pour attaquer par l'autre flanc! Avancer ici c'est une vraie guerre de tranchée! Ayant marché ce qui nous a semblé être des kilomètres à travers le monde et des montagnes de poubelles (trop peu de sacs et à croire que les détritus de la veille n'avaient pas été enlevés, on était assez proche du bidonville)nous atteingnons après 40mn d'errance enfin la scène!!

Heureusement le concert de Razorlight allait nous mettre du baume au coeur et enfin de bonne humeur! (Vous seriez bien luné, vous, si la première chose que vous voyiez en arrivant, c'est un type en train de dégueuler sa bière?!...)

Lorsque retentirent les premières notes de "In The Morning" les jeunes filles à côté de nous manquèrent de nous percer les tympans...Toute la foule reprit en coeur le refrain "in the morning, you know we won't remember a thing, in the morning you know it's gonna be allright"... Texte particulièrement adéquat au vu de l'état de certains, dont je doute fort qu'ils puissent se rappeler quoi que ce soit demain!

Le rythme était alerte, comme toujours chez Razorlight, surtout au début avec les trois titres très enlevés "Hold On", "Golden Touch" et "Back To The Start". Les fans,
essentiellement de la gente féminine était aux anges, certaines en pleuraient même de joie. Cela ne fit qu'aller croissant, Johnny faisant durer le suspense de son effeuillage habituel en procédant par étape: d'abord la veste, une sorte de redingote noire, puis bien plus tard le tee-shirt!!! Le jeans blanc ne manquait bien sûr pas, il doit en avoir au moins 200, du moins j'espère pour lui, parce qu'à sa place je n'aimerais pas devoir remettre le lendemain le jeans dans lequel il a bien transpiré la veille... Le batteur avait aujourd'hui un look très particulier que le grand écran nous a dévoilé: un short court bleu typiquement années 70! A côté de la batterie pendait un drapeau britannique (sur fond rouge, concession au lieu?). Par souci d'égalité ils auraient pu y ajouter un drapeau suédois, le bassiste Carl Dalemo et le guitariste Björn Agren étant originaire de ce pays, mais bon. De tout façon la musique n'a pas grand'chose de suédois, c'est du vrai brit-pop bien de là-bas!

Mais du brit-pop qui regarde aussi au delà des frontières comme le titre
"America", introduit par une phrase toujours bienvenue "The next song is about how much I Hate George Bush and Dick Cheney", le prouve. L'enthousiasme du public attint son paroxysme lorsque le chanteur enchaîna alors avec "Je Suis Venu Te Dire Que Je M'en Vais" le classique de Serge Gainsbourg!..Et en plus avec un excellent accent! Chapeau, Johnny!

Le public était définitivement conquis, comme toujours lorsque quelqu'un fait l'effort de parler français. Pourtant, il me sembla que le concert s'essouflât un peu vers le milieu, "In The City" apparaissant un peu long. Mais un fantastique "Somewhere Else" remit tout cela sur les rails. Ce morceau, qui étrangement, ne figurait d'abord pas sur le deuxième album, est à mon avis l'un des titres les plus réussis du groupe et ici encore fit l'unanimité!

"Popsong 2006" termina ce concert bien mené et n'en déplaise à leurs détracteurs ("Razorshite"), Razorlight sont lumineux!


Setlist Razorlight Fête de l'humanité:

01: In The Morning
02: Hold On
03: Golden Touch
04: Back To The Start
05: America + Je Suis Venu Te Dire Que Je M'En Vais (S.Gainsbourg)
06: Before I Fall To Pieces
07: In The City
08: Los Angeles Waltz
09: I Can't Stop This Feeling I've Got
10: Somewhere Else
11: Who Needs Love
12: Pop Song 2006


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Olivia Ruiz, Fête de l'Humanité, 14.09.07


Concert: Olivia Ruiz

Lieu: Parc De la Courneuve, près de Paris (Fête de l'Humanité)
Date: 14.09.2007
Spectateurs: 60.000 probablement


Il est quelquefois étrange de constater jusqu'où on peut aller par amour! Il s'agit ici de l'amour de la musique, qui m'emmena aujourd'hui en un lieu où je n'aurais jamais cru aller: une fête du Parti Communiste Français!...Ce rendez-vous n'est certes pas nouveau, mais on y trouve un programme musical de qualité avec pour l'édition 2007 la venue de Razorlight et de Iggy Pop & The Stooges.

Aujourd'hui toutefois la beauté physique plus que la musique était au programme, avec la très charmante Olivia Ruiz, qui devait clore avec son concert de 22.30 cette première journée (musicalement très moyenne entre paranthèses). J'aurais bien aimé voir le trio australien des John Butler Trios à 20.30 mais étant en retard, je ne pus voir que le dernier morceau de ce groupe de Jam et Blues! Dommage, car leur album de 2007, "Grand National" n'est pas mal du tout. Il reste encore la possibilité de les voir à l'Olympia à la fin de l'année. Retard dû à une légère sous-estimation du temps nécessaire pour atteindre La Courneuve et l'absence de navettes reliant le métro au site même! Arrivés sur place, nous n'étions pas au bout de nos peines car le terrain est immense et nous dûmes traverser toute la carte de France des cellules du parti communiste avant de voir enfin la terre promise, la Grande Scène!!

La pause entre les deux concerts fut l'occasion de nous montrer divers spots politiquement compatibles avec l'ambiance, on se moqua bien des riches qui trouvent anormal de travailler plus de la moitié de l'année pour les caisses de l'état, de Sarkozy, du patronat, bref, rien de bien nouveau, si ce n'est au milieu de tout ça une publicité pour ... Lagardère, une des plus grosses fortunes de France et un bon ami de ce cher Nicolas!! Comme quoi il faut bien vivre...

Vers 22.30, un monsieur (oups, je devrais peut-être dire un camarade!) entra sur la scène, visiblement un peu paumé puisqu'il nous souhaita la bienvenue à la Fête de l'Huma... 2006! Il nous annonça l'arrivée imminente de la jolie Olivia, qui est en train de clore sa tournée de "La Femme Chocolat", son deuxième album.

Jouant sur ses origines d'outre Pyrenées, la belle ouvrit le spectacle avec une chanson en espagnol pleine de vivacité, "Quijote", qui donnait bien le ton de ce qui allait suivre: un mélange de folklore, flamenco, rock, pop und chansons à texte. La déco était soignée avec des lampes en fer forgé (plus précisément des poubelles métalliques ajourées), un groupe de musiciens, dont un étincellant saxophone et une accorte accordéoniste! Et au milieu de tout cela Olivia dans une ravissante robe courte orange paillettée! Un très agréable spectacle pour les yeux, un poil moins pour les oreilles, je n'adhère pas à 100% , cela m'est parfois vraimment trop commercial. Ce qui ne veut pas dire que la musique soit franchement mauvaise, certains morceaux me plaisent assez (surtout le tube"Je Traine Des Pieds") et le clip de la chanson "Ce George", un duo avec Adamo, est vraiment très bien! On ne vit pas d' Adamo aujourd'hui, en contrepartie on eut droit à la venue de Christian Olivier des Têtes Raides qui interpréta avec la chanteuse le titre "Non-Dits". Un autre duo nous fut présenté un peu plus tard avec Robin, un membre du groupe, jouant d'une toute petite guitare, tandis qu' Olivia reprenait "My Heart Belongs To Daddy", un classique chanté aussi bien par Marilyn Monroe qu'Eartha Kitt ou encore Ella Fitzgerald. Vers le milieu, ce fut le tour de "J'aime pas l'amour", dont il ne faut pas prendre le texte au sérieux, dixit l'interprète! Probablement pas à prendre trop au sérieux non plus le portrait brossé au vitriol de sa famille dans "Thérapie de Groupe". "Heureusement que la tournée s'arrête, les pauvres, ils doivent en avoir assez..." nous confia-t-elle.

Si j'ai bien compris, la chanson "Cabaret Blanc" traite aussi de sa famille, plus précisément de son père, mais malheureusement, il fallut nous mettre en route, le chemin du retour n'allait pas être facile! Mais comme nous fîmes une halte pour nous restaurer, on aurait pu tout aussi bien rester jusqu'à la fin, vu que le dernier métro est parti sans nous!

Et voici la Setlist d' Olivia Ruiz:

01: Quijote
02: Goutez-Moi
03: Non - Dits (Duo mit Christian Olivier)
04: I Need A Child
05: J'Aime Pas l'Amour
06: My Heart Belongs To Daddy (Cover)
07: Qui Sommes Nous
08: Thérapie De Groupe
09: Je Traine Des Pieds
10: Cabaret Blanc


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Donnerstag, 13. September 2007

Findlay Brown, Paris, 12.09.07

Concert: Findlay Brown
Lieu: Le Divan Du Monde, Paris
Date: 12.09.2007
Spectateurs: pas complet

Mon ami Philippe est allé voir le très doué Singer/Songwriter Findlay Brown au Divan Du Monde de Paris hier et il a vecu un concert très beau et intimiste. Le premier album du chanteuer a eu des très bonnes critiques dans la presse spécialisé, notamment dans Magic.

Voilà la Setlist et le site Myspace de Findlay Brown:

01: Seperated By The Sea
02: Come Home
03: I Will
04: But You Love Me
05: Down Among The Dead Men
06: Nobody Cared
07: I'm Glad (Captain Beefheart Cover)
08: Losing The Will To Survive
09: Don't You Know I Love You

10: Myself Train
11: Love Me Tender (Elvis Presley Cover)

Mittwoch, 12. September 2007

Yo La Tengo, Paris, 11.09.07

Concert: Yo La Tengo
Lieu: Le Trabendo, Paris
Date: 11.09.2007
Spectateurs: environ 700 ( presque complet)

"Qui cherche des places?", cette phrase s'entend de loin lorsque je sors du métro Porte de Pantin. Une nuée de revendeurs se précipite sur mon pour tenter de me concaincre d'acheter un ticket. Je refuse ces offres alléchantes car je suis déjà muni d'un sésame d'autant plus que je m'aperçois avec horreur que l'on essaie de me fourguer des places pour... Elton John (!) qui joue ce soir au Zénith!

Je préfère largement la salle intimiste du Trabendo surtout parcequ'on y trouve pas aujourd'hui de chanteur de charme portant d'innomables lunettes, mais un fabuleux groupe Yo La Tengo! Mais il faut que me dépèche, car ayant dû retourner à la maison pour récupérer mon ticket oublié, je ne suis pas en avance!

Heureusement,
j'arrive pile pour la première chanson du trio originaire du New-Jersey. Le Trabendo est plein à craquer, ce qui n'est que justice pour un groupe de cette qualité, mais j'arrive à me faufiler jusqu'au devant de la scène. Devant moi se trouvent Georgia Hubley (batterie et chant), Ira-au-tee-shirt-rayé Kaplan (chant, guitare et clavier), ainsi que le legèrement enrobé James McNew (basse), qui vers la fin du concert se mettra aussi à la batterie.

C'est aujourd'hui la première fois que je vois
Yo La Tengo, et les trois musiciens me sont immédiatemment très sympathiques, ils ont de la classe et du caractère; en plus c'est une femme qui joue de la batterie et je trouve cela particulièrement cool! Ira semble de très bonne humeur, surtout lorsqu'il demande à la cantonnade "Ne devrions-nous pas jouer quelque chose d' Elton John, finalement il joue juste à côté?! "Rocket Man" ce ne serait pas mal, non?". Il finit toutefois par en rejetter l'idée, car ils n'ont pas répété ce morceau. "On reconnait les bons groupes, à ce qu'ils sont capables de jouer sans avoir répété! Mais, bon, nous ne sommes pas si spontanés..." ajoute-il!


Pas d'Elton John ce soir et c'est probablement mieux ainsi, d'autant que Yo La Tengo a dans son répertoire de bien meilleures reprises. A la place nous aurons droit à quelques friandises maison, comme le fameux "Stockholm Syndrome", qui suit le morceau d'ouverture "Barnaby, Hardly Working", et qui dès les premières mesures déclenche l'enthousiasme du public! Ensuite viennent quelques spécialités issues du derner album "I'm Not Afraid Of You And I Will Beat Your Ass", comme le finement psychédélique "The Room Got Heavy", qui ne fut pa stoujours joué en concert lors de la tournée de l'an dernier. C'est d'aillleurs une bonne chose avec ces américains-là: ils ne jouent pas le même concert d'un endroit à l'autre et mélangent allègrement ancien et nouveau!L'une des bonnes surprises de ce soir fut "Season Of The Shark", une merveilleuse chanson, véritable antidépresseur sans effets secondaires et disponible sans ordonnance! Au cours du concert il y eut bien sûr aussi des phases plus noisy parfois même punk ("Watch Out For Me Ronnie"), mais vers le milieu ce sont clairement les chansons plus douces qui dominaient. Ah! "The Weakest Part", quand Georgia chante si merveilleusement et tambourine si magnifiquement...Même ma position plutôt inconfortable contre un pilier ne peut m'arracher à ma félicité!

Du moins suis-je en bonne compagnie, car à côté de moi se trouve Martin, un jeune homme fort sympathique que j'ai déjà eu l'ocasion de croiser dans des concerts, qui apprécie également le spectacle et les intermèdes d'Ira, qui se renseigne sur les évènements politiques français:
"Vous aviez des élections il n'y a pas si longtemps, non?". Murmure d'assentiment du public. " Mais comme nous sommes américains et que les américains ne savent rien de ce qu'il se passe, je ne saurais dire si c'était le président ou le premier ministre!". " De toute façon je ne pourrais pas prononcer son nom, alors...". Le public parisien rit, et Monsieur Tee-shirt à rayures en rajoute "je crois qu'il s'entend bien avec notre Mister Bush...". Public conquis!

Et surtout par la musique, car j'ai rarement assister à un concert d'une aussi exceptionnelle qualité et variété. En plus les trois briscards de la musique ( le groupe fut fondé en 1984) se donnent à fond, surtout Ira, quand par exemple il joue comme un fou sur son clavier ou fait plusieurs fois mine de fracasser sa guitare par terre, ce qu'il fera finalement pas, ce n'est pas Jimmi Hendrix...

Le dernier titre avant le rappel, "Story Of Yo La Tengo", fut un grand moment: avec une longue et calme intro, le morceau se transforme en 20 minutes de son noisy qui n'en finit pas!! Le groupe quitte une première fois la scène sous les applaudissements frénétiques du public. Evidemment, ils reviennent bien vite, nous ne sommes pas chez Arctic Monkeys, et on reprend là où on s'était arrêté! " Vous connaissez Sky Dog Records?", veut alors savoir M.Kaplan. Peu de réaction."Okay, anyway this is a song published on Sky Dog Records." Je ne sais malheuresement pas comment elle s'appelle,
mais elle fut en tout cas suivie par "Nuclear War", morceau pour lequel le public est entraîné à reprendre le refrain "Yeah", ce qui est accompli avce une bonne volonté évidente! L'ambiance est extraordinnaire, même si l'âge moyen des spectateurs (un peu plus que la moyenne habituelle, peut-être?!..)ne les avait jusqu'alors pas entraîner à un dechainement extrême.

Une autre sortie, puis Georgia revient en scène pour une ultime chanson, la superbe "My Little Corner Of The World" qui clôt parfaitement ce divin spectacle.

Wow, ça c'est un groupe! Cette soirée me restera encore longtemps en mémoire, j'en suis persuadé! Qui c'est, déjà, Elton John? Je ne sais pas, je ne connais que Yo La Tengo!


Extraits de la Setlist Yo La Tengo, Trabendo, Paris: (dans l'ordre)

- Barnaby, Hardly Working
- Stockholm Syndrome
- The Room Got Heavy
- Tears Are In Your Eyes
- Season Of The Shark
- Weakest Part
- Mr. Tough
- I Feel Like Going Home
- I Should Have Known Better
- Watch Out For Me Ronnie
- The Story Of Yo La Tengo

- Nuclear War
- My Little Corner Of The World


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