Dienstag, 18. März 2008

Adele, Paris, 10.03.08


Concert: Adele

Lieu: Studios de Canal + ("Album de la semaine"), Paris
Date: 10.03.2008
Spectateurs: complet

Adele a une très belle voix soul puissante, mais la production de ses chansons est un peu lisse à mon gout.

Setlist Adele, Canal+ ("Album de la semaine"):

01: Crazy For You
02: Melt My Heart to Stone
03: Cold Shoulder
04: Make You Feel My Love (Bob Dylan Cover)
05: Right As Rain
06: Chasing Pavements
07: Hometown Glory

08: Melt My Heart To Stone
09: Chasing Pavements


Donnerstag, 6. März 2008

Los Campesinos, (Oliver Part Two), Paris, 04.03.08


Concert: Los Campesinos!

Lieu: Le Nouveau Casino, Paris
Date: 04.03.2008
Spectateurs: pas mal

Concert encore un peu meilleur par rapport à la veille chez France Inter, a cause de l'ambiance plus chaleureux et moins stéril.

Setlist Los Campesinos!, Le Nouveau Casino, Paris:

01: Broken Heartbeats Sound Like Heartbeats
02: Don't Tell Me To Do The Math (s)
03: Death To Los Campesinos!
04: This Is How You Spell "Hahaha", We Destroyed The Hopes And Dreams Of A Generation Of Faux Romantics
05: Drop It Doe Eyes
06: The International Tweexcore Underground
07: Knee Deep At ATP
08: My Year In Lists
09: Frontwards (Pavement Cover)
10: We Are All Accelerated Readers
11: ... And We Exhale And Roll Our Eyes In Unison
12: You! Me! Dancing!
13: We Throw Parties You Throw Knives
14: Sweet Dreams, Sweet Cheeks

15: 2007, The Punk Broke My Heart

Photos de Los Campesinos! ici


Los Campesinos! (Oliver Part One), Paris, 03.03.08


Concert: Los Campesinos!
Lieu: Maison de Radio France, Studio 105 de France Inter, Paris (Blacksession 279 Bernard Lenoir)
Date: 03.03.2008
Spectateurs: bien rempli

Bon concert d'un jeune groupe charmant et passionant.

Setlist Los Campesinos!, France Inter (Black Session 279), Paris:

01: Broken Heartbeats Sound Like Heartbeats
02: Don't Tell Me To Do The Math (s)
03: Death To Los Campesinos!
04: This Is How You Spell "Hahaha", We Destroyed The Hopes And Dreams Of A Generation Of Faux Romantics
05: Drop It Doe Eyes
06: The International Tweexcore Underground
07: Knee Deep At ATP
08: My Year In Lists
09: Frontwards (Pavement Cover)
10: We Are All Accelerated Readers
11: ... And We Exhale And Roll Our Eyes In Unison
12: You! Me! Dancing!
13: We Throw Parties You Throw Knives
14: Sweet Dreams, Sweet Cheeks

Photos des très photogéniques Los Campesinos! ici
Encore plus de photos ici


Luke Temple, Jim Noir (Alban Dereyer, Fugu, David Mead), Paris, 01.03.08


Concert: Luke Temple, Jim Noir (Alban Dereyer, Fugu, David Mead) - Festival Minimum
Date: 01.03.2008
Lieu: La Maroquinerie, Paris
Spectateur: parterre bien garni

"Tous des femmelettes!", c'est probablement ce que Josh "Queens Of The Stone Age" dirait des cinq jeunes chanteurs/songwriter qui se produisaient ce soir lors du festival Minimum à la Maroquinerie.

Si je pensais particulièrement à Josh, le macho endurci à la tête QOTSA, c'est que j'avais assisté la veille à son concert au Zénith et que mes oreilles bourdonnaient encore de ses puissants riffs de guitare! Le programme de ce soir, se situant plutôt dans le domaine pop/folk, promettait donc d'être plus reposant!

Le premier musicien qui fit son apparition sur la scène était le français Alban Dereyer, et de ce point de vue-là, il ne me déçut pas. En raison de l'heure presque matinale (pour un concert, 19 heures...) la salle était encore assez vide, et les quelques tôt-venus suivaient les évènements des marches sur lesquelles ils avaient pris place. Mais qui est Alban Dereyer? - A vrai dire je ne le savais pas non plus, mais "Les Inrockuptibles" l'avait déjà annoncé comme un talent prometteur. Ce qu'il est certainement. Il est aussi un jeune homme très poli, aux bonnes manières ("Bonsoir, bienvenue au Festival Minimum"), les cheveux courts et la chemise bien repassée!

Il n'était pas venu seul ce soir, mais accompagné de Vincent, du groupe Kids Are Dead, un long échalas, qui jouait de la guitare, de l'harmonica et du piano en alternance. Alternance étant d'ailleurs entre les deux le maître mot, puisqu'on les voyait sans cesse s'échanger les places et les instruments!

Après le morceau d'ouverture "Someday", suivait une intéressante reprise de "Fill Your Heart", un titre paru sur le légendaire album de David Bowie, "Hunky Dory", mais qui à l'origine est de Biff Rose, comme je l'ai appris par la suite. Moralité, je me coucherais moins bête ce soir.

Lors de la chanson numéro trois on assista à une scène assez comique, où les deux musiciens, après avoir difficilement réussi à s'asseoir ensemble au piano, malgré les crissements atroces du micro, souriaient derrière leur instrument comme deux jeunes gentils communiants!

En ce qui concerne les compositions, les morceaux au piano étaient en général assez dynamiquement interprétés, avec de temps à autre des ballades plus classiques, le tout porté par une douce mélancholie. Comme influences, Alban, qui vient juste de publier son premier EP, cite John Cale et Van Dyke Parks, j'ai personnellement aussi pensé à Duke Special, Rufus Wainwright et Antony And The Johnsons.

Après 27 minutes et 7 titres ("Big Ben" à la fin) c'était fini. Les personnes intéressées peuvent retrouver Alban Dereyer en avril au festival de Bourges, où il sera aux côtés de Chris Garneau.

Lors de la pause qui suivit j’aperçus sur scène une tête connue, celle d'un jeune homme en train d'accorder sa guitare que j'avais vu au dernier festival Rock en Seine avec son groupe, Housse De Racket. Les trois fans de tennis étaient là ce soir pour accompagner l'artiste solo Fugu. Dans le public aussi, je croisais plusieurs visages qui ne m'étaient pas étrangers, Jérémie des Dorian Pimpernel était venu, ainsi que le batteur de Hopper et surtout Axe Riverboy, l'ex-chanteur de Tahiti 80. Comme Fugu, Axe joue lui-même une pop rétro seventies, ronde et ensoleillée, qui paraît directement venir de Californie. Dans les deux cas, on pense aux Beach Boys, mais également à Paul McCartney.

Derrière le pseudo Fugu se cache Mehdi Zannad, qui chante quasiment exclusivement en anglais, et avec ces trois compères sportifs, ce mince jeune homme brun apporta enfin un peu de mouvement dans la Maroquinerie. Le deuxième morceau, "Blackwall" ne m'était pas inconnu car il figurait sur l'album de 2005 "As Found". Il s'agit là d'un tube bien enlevé et qui met de bonne humeur, ça vaut le coup d'aller l'écouter sur le site MySpace de l'artiste. "Here Today" ("Oh, I'm In Love") sort également du lot, toujours rien d'indigeste, de la musique sympa que l'on se voit bien mettre au petit-déjeuner pour commencer la journée du bon pied!

Vers la fin, il y eut une ballade en français, appelée "L'Allemagne" (ça ne s'invente pas!), sans que l'on retrouve d'ailleurs ce mot dans toute la chanson!

Quoi qu'il en soit, Fugu nous avait proposé 35 minutes divertissantes et assuré une bonne ambiance.

Setlist Fugu, La Maroquinerie, Paris:

01: You Pick Me Up
02: Blackwall
03: I Give Up
04: Hold It Tight
05: Civil Rights
06: People
07: The Flow
08: Here Today
09: Morning Sun
10: L'Allemagne
11: Vibravox

L'histoire à propos du new-yorkais David Mead qui se produisit ensuite est de mon point de vue vite racontée. Ce que ce monsieur venu tout seul sous son chapeau nous interpréta ne me plut pas. Trop de piano, trop de voix de fausset, trop léché, je me croyais atterri par erreur chez Elton John, ou, pour citer une jeune fille à mes côtés chez Lionel Richie! Cette association ne me sortit plus de la tête et je ne pouvais vraiment plus trouver le moindre plaisir au spectacle, et je me languissais des riffs énergiques de la veille! Pour me distraire, j'imaginais Josh Homme et ses doigts tatoués assommant le petit David Mead avec sa guitare bleue!

Je suis peut-être injuste, l’américain a certainement du talent et une belle voix, mais cela n'éveillait malheureusement rien en moi. J'appréciais par contre son sens de l'humour, lorsqu'à un moment il lança à l'assemblée "Quelqu'un fume ici? Moi aussi j'aimerais bien une cigarette, bien que maintenant ce soit interdit même à Paris! Consolez vous à New-York non plus on ne peut pas fumer..."

Plus tard, il se saisit d'un ukulélé, et ces morceaux me plurent mieux que le piano doucereux entendu jusqu'alors. Pour la conclusion de sa prestation, Fugu vint même le rejoindre sur scène. Il s'était changé et ne portait plus son jeans blanc d'avant, ce qui fit dire à David qu'il n'était pas assez bien pour lui puisqu'il ne méritait pas qu'on mette un pantalon immaculé pour lui!

Ils jouèrent le classique des années 60, "Dream Dream Dream". Pendant la pause éclata une véhémente discussion avec mes amis pour savoir qui avait écrit cette chanson. Je pariais sur les Everly Brothers. Et en plus j'avais raison! Le morceau s'appelle très exactement "All I Have To Do Is Dream". L'après-midi même la célèbre blogothèque avait d'ailleurs filmé une interprétation de ce titre.

En avant-dernière position se produisit ensuite un autre américain, arrivant équipé d'une chemise de bûcheron à carreaux rouges et noirs et d'un bonnet en fourrure et répondant au nom de Luke Temple. J'avais déjà fait sa connaissance à travers l'excellent tube indé "Someone, Somewhere", qui était issu de l'album précédent "Hold A Match To A Gasoline World". Malheureusement, mon petit favori ne fut pas joué ce soir, ni même mes autres petits chéris, "Private Shipwreck" et la ballade "To All My Good Friends, Goodbye". A la place, presque que du neuf venu de l'oeuvre actuel "Snowbeast" et pour être honnête, cela m'a passablement ennuyé. C'était plutôt coriace, peu de morceaux qui accrochent spontanément et la voix e Luke, qui sur l'album sonne un peu comme celle d'Elliott Smith, un de mes artistes préférés, paraissait en live bizarrement tourmentée. Ce spectacle assez navrant s'étira sur 55 longues minutes et c'est à peine si les changements d'instruments de musique, guitare, banjo et vice-versa, procurait un minimum de divertissement. Luke est certainement un bon petit gars, et son pianiste était lui aussi très agréable, mais on aurait souhaité un peu plus de force et d'énergie à la partition. Un petit vent de dynanisme finit par souffler sur la scène lorsque Alban Dereyer et Vincent vinrent le soutenir pour une ultime reprise de « Steely Dan ».

Heureusement, les organisateurs avaient gardé le meilleur pour la fin, et c'était ce soir sans l'ombre d'un doute l'anglais Jim Noir et son groupe. Ensemble, ils remuèrent enfin à grands coups de pop sixties une Maroquinerie qui menaçait sérieusement de tomber dans les bras de Morphée. Jim était de la meilleure humeur qui soit, faisait des blagues et souriait à tout va, sa joie à se produire en France ce soir était contagieuse. Très cool, il n'hésita pas, lors de la deuxième chanson, "All Right", que l'on peut d'ailleurs écouter sur son site MySpace, à quitter son habituelle guitare pour se mettre au keyboard et à chanter à travers un modificateur de voix, on aurait qu'un stroumpf avait pris sa place!

Il faut dire aussi qu'il n'était pas venu seul, mais accompagné de la charmante Sara Lowes, qui a également ses propres projets et enchantait derrière son keyboard l'assistance de son sourire. Lors d'un morceau, elle dut jouer de l'ukulélé, ce qui sembla l'amuser beaucoup! Comme je l'appris par la suite, elle aura pour partenaires musicaux lors de ses propres concerts des membres de The Earlies. Intéressant!

Concernant les titres joués, il convient de mentionner particulièrement le morceau d'ouverture "Eanie Meany", une vraie popsong rétro dans le style des Beach Boys, mais ce fut la chanson suivante,"My Patch", qui remporta le plus grand succès, un tube sur lequel spontanément tout le monde se met à taper dans les mains, même ceux qui, comme moi, ne sont pas encore très familiarisés avec les oeuvres de Jim Noir. Ledit Jim Noir a d'ailleurs, pourrait-on dire, fait son album "Tower Of Love" tout seul, puisque c'est lui qui y interprète tous les instruments! Rien d'étonnant à ce qu'il soit apprécié dans la presse spécialisée, où on le compare déjà avec Beta Band, Badly Drawn Boy et les Bees! C'était en tout cas pour moi la découverte de la soirée et le meilleur artiste de ce festival Minimum, qui continue dimanche avec entre autres Minor Majority.



Queens Of The Stone Age, Paris, 29.02.08


Concert: Queens Of The Stone Age (+ Biffy Clyro)
Lieu: Le Zénith, Paris
Date: 29.02.2008
Spectateurs: presque complet

Concert solide, mais sans surprises des QOTSA.

Setlist Queens Of The Stone Age, le Zénith, Paris:

01: Turning On The Screw
02: Hanging Tree
03: River In The Road
04: Misfit Love
05: Do It Again
06: Feel Good Hit Of The Summer
07: Go With The Flow
08: 3's & 7's
09: Era Vulgaris
10: In The Fade
11: Suture Up The Future
12: Burn The Witch
13: Make It With Chu
14: Little Sister
15: Tangled Up In Plaid
16: Sick, Sick, Sick

17: No One Knows
18: Avon
19: Song For The Dead


Durée du concert: environ 85 Minuten

Photos de Josh Homme et de ses Queens Of The Stone Age (QOTSA) ici
Photos de Biffy Clyro ici


Islands, Paris, 27.02.08


Concert: Islands

Lieu: Le Point Éphémère (Point FMR), Paris
Date: 27.02.2008
Spectateurs: bien rempli, mais pas complet

Concert euphorisant d'un groupe encore assez peu connu en France.

Setlist Islands, Point FMR, Paris:

01: Vertigo
02: The Arm
03: Creeper
04: Pieces
05: Where There Is A Will There Is A Whalebone
06: Quitter
07: Rushes
08: Abominable
09: Swim
10: Don't Call Me Whitney, Bobby

11: Red Football (Reprise de Sinead O'Connor)
12: Swans

13: Rough Gem


MGMT, Paris, 25.02.08


Concert: MGMT
Lieu: La Maroquinerie, Paris
Date: 25.02.2008
Spectateurs: complet

Très bon concert d'un jeune groupe intéressant!

Setlist MGMT, La Maroquinerie, Paris:

01: Weekend Wars
02: Time To Pretend
03: The Handshake
04: Future Reflections
05: 4th Dimensional Transition
06: Pieces Of What
07: Electric Feel
08: Metanoia
09: Of Moons, Birds and Monsters

10: The Youth
11: Kids

Durée du concert: environ une heure

Photos de MGMT ici


Sonntag, 24. Februar 2008

Foals, Operator Please!, Paris, 21.02.08


Concert: Foals, Operator Please (Inrocks Indie Club)
Lieu: La Maroquinerie, Paris
Date: 21.02.2008
Spectateurs: complet

Setlist Operator Please!, La Maroquinerie, Paris

01: Get What You Want
02: Ghost
03: Terminal Disease
04: Other Song
05: Icicle
06: Yes! Yes! Vindictive
07: 6/8
08: Cringe
09: Whip It
10: Leave It Alone
11: Just A Song About Ping Pong
12: Zero Zero

Durée du concert: 40 minutes
Photos de Operator Please ici

Setlist Foals, La Maroquinerie, Paris:

01: XXXXXX
02: The French Open
03: Cassius
04: Olympic Airwaves
05: Balloons
06: Heavy Water
07: Two Steps, Twice
08: Hummer
09: Red Socks Pugie
10: Mathletics

11: Electric Bloom

Durée du concert: 45 minutes

Photos de Foals ici

The Duke Spirit, Cut Off Your Hands, Paris, 20.02.08


Concert: The Duke Spirit, Cut Off Your Hands (Soirée Custom)

Lieu: Le Nouveau Casino, Paris
Date: 20.02.2008
Spectateurs: complet

Setlist Cut Off Your Hands, Le Nouveau Casino, Paris:

01: Turn Cold
02: Expectations
03: When Last Time
04: You And I
05: The Witch
06: Oh Girl
07: It Doesn't Matter
08: On Blue
09: Still Fond
10: Closed Eyes

Photos de Cut Off Your Hands ici

Setlist The Duke Spirit, Le Nouveau Casino, Paris:

01: Send A Little Love Token
02: Lassoo (Ex Voto EP)
03: Dog Roses (Ex Voto EP)
04: Sovereign
05: Step And The Walk
06: Lion Rip
07: This Ship Was Built To Last
08: Red Weather
09: Love Is An Unfamiliar Name
10: Into the Fold

11: Cuts Across The Land

Photos de The Duke Spirit ici



Born Ruffians, Paris, 18.02.08


Concert: Born Ruffians
Lieu: La Flèche d'or, Paris
Date: 18.02.2008
Spectateurs: environ 150

Setlist Born Ruffians, Flèche d'or, Paris:

01: Red Yellow & Blue
02: Barnacle Goose
03: Hedonistic Me
04: This Sentence Will Ruin/Save Your Life
05: I Need A Life
06: Knife (Grizzly Bear Cover)
07: Badonkadonkey
08: Kurt Vonnegut
09: Hummingbird

Durée du concerts: 30-35 minutes

Photos des Born Ruffians ici


Donnerstag, 21. Februar 2008

The Yolks, Paris, 19.02.08


Concert: The Yolks
Lieu: Le Motel, Paris

Date: 19.02.2008

Spectateurs: une centaine


C'est le jour de l'anniversaire de ma soeur qu j'eus l'occasion de revoir les Yolks. Vous vous souvenez du groupe? Oui c'est ça, les jeunes parisiens qui ont joué l'an dernier dans mon appartement et ont ainsi inauguré la première Oliver Peel Session (Trademark)! A l'époque, ils étaient venus pour la fête d'anniversaire de Philippe, organisée chez nous, et aujourd'hui, c'est à l'occasion d'un autre anniversaire que nous les retrouvons! Barry, parisien d'origine écossaise, célébrait avec un peu de retard son entrée dans une nouvelle année! Et bien sûr, comme il se doit entre drogués de la musique, un concert ne devait pas manquer, et le très sympathique petit bar "Le Motel" était le lieu parfait pour une soirée entre copains! Y jouent régulièrement de jeunes groupes devant un public curieux et les membres de groupes reconnus tels que Syd Matters, les Huspuppies et autres, n'hésitent pas non plus à venir écouter ce qu'il s'y donne. Lorsque j'arrivais avec Cécile, les deux petites pièces du Motel étaient encore très vide, et même le héros de la soirée, Barry, n'avait pas encore fait son apparition. Pour passer le temps j'observais les posters décorant les murs du bar, en particulier l'un des Smiths en me demandant lequel des quatre était Johnny Marr*, puis un de Blur et pour finir une affiche de la Volksbühne de Berlin. Finalement Barry et les autres arrivèrent petit à petit et la salle du bar, qui avec ses fauteuils et canapés fait penser à un salon privé, se remplit également. Sur la minuscule scène se trouvaient déjà les instruments, mais les Yolks avaient encore le temps d'aller avaler un kebab, puisqu'avant eux jouait un barde folk, Chapter 9 quelques ballades mélancholiques. En fait il s'agit là d'un groupe mais le chanteur était ce soir venu tout seul, ce qui ne l'empêcha pas de se présenter malicieusement en disant "Nous sommes Chapter 9". La musique de ces fans de Wilco et Damien Rice était loin d'être mauvaise et inaugurait agéablement cette soirée.

Vers 21.15 débuta la prestation de The Yolks et, comme déjà lors de la Oliver Peel Session (Trademark), elle commença par une marche vers la scène à travers la salle. Cette fois cependant, la formation était au complet, car le bassiste Laurent et le batteur Olivier etaient présents. "Yesterday was saturday and tomorrow is monday" étaient les premières paroles que l'on pouvait percevoir et l'intro déboucha finalement sur "Snowing Holidays", un morceau de pop-folk ensoleillé, qui chasse les derniers effets de la dépression hivernale! Entretemps, le Motel était plein à craquer, et on avait un contact particlièrement étroit avec ses voisins! Heureux celui qui avait la chance de se trouver à côté d'une jolie jeune fille! Une ambiance donc conviviale et chaleureuse, merveilleusement soulignée par "Why", qui, comme nous l'expliqua le chanteur Arnaud, devait nous donner l'impression d'être à la plage. On peut d'ailleurs l'écouter sur leur site MySpace. "Spider House", le magnifiquement réjouissant "Lazy" (dans lequel on retrouve la strophe "Yesterday was saturday") et "Night Walk" suivirent, avant "Gym Tonic" (admirez le jeu de mots!) un morceau tout nouveau tout beau! Cela devait nous "mettre en mouvement" et ce titre dynamique dans le style remplissait bien son office, pour autant que l'on puisse bouger dans l'étroite pièce!

Contrairement à mon habitude, je m'étais installé sur un fauteuil dans le fond de la salle, dans le seul but de pouvoir respirer un peu. A côté de moi somnolait doucement Pierre, qui davait avoir un sacré manque de sommeil à rattraper, car le programme était loin d'être ennuyeux et les 40 minutes du concert passèrent extrêmement vite! Il me semblait que l'on avait à peine commencé lorsque le chanteur, après annonça le dernier morceau! "Talk Too Much", "Twat" et "Sin Embargo", aux accents flamenco, ne manquaient pas non plus dans le set, et on peut écouter ces trois beaux titres tranquillement sur MySpace.

La soirée avait prouvé une fois de plus que la jeune scène parisienne est en pleine forme et regorge de groupes talentueux, et ce, même dans le registre pop-folk. Et je recommande le petit Motel à tous ceux qui viennent sur Paris!

Setlist The Yolks, Le Motel, Paris

01: Snowing Holidays
02: Why
03: Spider House
04: Lazy
05: Night Walk
06: Gym Tonic
07: Little Fish
08: Talk Too Much
09: Sin Embargo
10. Twat
11: Temptation

* le deuxième en partant de la droite, non?

D'autres Photos des Yolks ici


Sonntag, 17. Februar 2008

Monade, Paris, 15.02.08



Concert: Monade
Lieu: Le Divan Du Monde, Paris
Date: 15.02.2008
Spectateurs: assez peu malheureusement


L'hiver est revenu à Paris et il fait de nouveau froid. heureusement je dispose encore d'un bon cadeau pour un massage "Hot Stones", que la Dame de mon coeur m'a offert pour Noel. Des pierres volcaniques brûlantes sont appliquées sur le corps, le tout suivi d'un merveilleux massage!

Est-ce que le concert de ce soir me mettrait dans le même état de confort et de bien-être? Laetitia Sadier, la chanteuse du groupe culte Stereolab, était avec son autre projet, Monade, sur la scène de l'intime Divan du Monde. Et il est bien connu qu'elle possède une merveilleuse voix à vous transporter d'extase!
C'est probablement une autre sorte d'extase que cherchent certains touristes débarquant à Pigalle pour envahir l'un ou l'autre de ces bouis-bouis glauques qui se succèdent entre la station de métro et le Divan. Je me demande toujours qui peut avoir envie d'aller dans ces endroits sordides avec leur affiches si discrètes et si gaies, mais il semblerait que la clientèle ne fasse jamais défaut... Enfin, à chacun ses goûts, j'imagine! Enfin arrivé à bon port, je m'aperçois que la jeune chanteuse folk Marie-Flore a déjà commencé sa prestation, qui malheureusement ne comportera que six morceaux. J'avais déjà eu l'occasion de faire la connaissance (musicalement parlant) de cette charmante jeune femme française, mais qui chante en anglais, lors du concert des New Pornographers - concert de l'an dernier qu'elle eut l'honneur d'inaugurer. Comme déjà à l'époque, elle se produit toute seule sur scène, et joue sur sa jolie guitare rouge des chansons folk mélancholiques, particulièrement bien adaptées au triste temps qu'il fait dehors. Il est amusant de constater que la belle annoncera d'un ton laconique son dernier titre en affirmant qu'il s'agit là d'un morceau plein de joie. Suivra alors un morceau aussi triste que les précédents...

Koko Von Napoo, qui remplacèrent Marie aux Fleurs, avaient visiblement moins le cafard! La formation parisienne presque exclusivement féminine (un type à la guitare au milieu de trois filles) a un son très influencé par les années 80, comme si Blondie faisait un revival avec les Altered Images! Rien que la voix de la chanteuse, vêtue d'une mignonne robe jaune ceinturée de noir, vaut le détour; telle une gosse mal éduquée, elle interprète d'une manière infantile des titres qui ont clairement le potentiel pour devenir de vrais tubes. Et si le tout parait encore un peu amateur, ce qui n'est pas sans donner un certain charme, le talent pour la composition de chansons pop qui restent bien en tête, est déjà là.

Qu'en a pensé la très redoutée Faustine Kopjewski, de son état critique musical? La journaliste, qui écrit pour le magazine Magic et n'a pas hésité à publier des critiques assassines, notamment à l'égard de Joanna Newsom et Coco Rosie (réclamant même pour ces dernières la création d'une police musicale spéciale) a probablement été enthousiasmée! Rien d'étonnant quand on s'aperçoit que la blonde jeune femme à la plume vitriolée est assise avec Koko von Napoo... dérrière la batterie! Quand on la voit jouer ainsi, si concentrée sur son instrument, on a du mal à croire qu'elle puisse être si vindicative un stylo à la main! Marion, en charge du keyboard, avait également l'air très sympathique, bonne impression qui se confirma lorsqu'elle eut la gentillesse, après le concert d'aller chercher exprès pour moi, un exemplaire de leur jusqu'à maintenant seul et unique single "Jonbon" (un jeu de mot sur jambon)! En effet le stand de merchandising avait été déjà rangé et remplacé par les articles à la gloire de Monade.

Monade enfin, le groupe bordelais qui devait clore cette soirée! Que Laetitia Sadier (Stereolab) y joue le rôle principal a déjà été évoqué plus haut. Ce n'est pas une raison pour en oublier les autres membres de cette formation qui gagne à être connue. Ladies first oblige, om présentera donc pour commencer une autre demoiselle, qui chante également sur plusieurs morceaux et sinon joue de la basse, j'ai nommé Marie Merlet! Cette jolie blonde dispose d'une voix assez haut perchée, mais qui s'harmonise bien avec l'organe plus sensuel de Laetitia et qui offre ainsi des variations bienvenues. Nicolas Etienne, l'homme au keyboard, ne doit pas être oublié, puisqu'il participe à l'écriture des morceaux de Monade. On lui doit par exemple "Messe Joyeuse", qui fait aussi bien partie de la setlist de ce soir que du nouvel album "Monstre Cosmic". Le tout complété par le batteur David Loquier.

Les quatre musiciens débutèrent le set en français avec "Étoile",
un morceau plutôt lent, porté par une douce mélancholie et une légère note mystérieuse. Le texte y est intéressant, il s'agit d'une femme enfermée dans un service psychiatrique, à qui on a dit qu'un monstre sévissait en elle et qu'il fallait le chasser. Après une baignade dans la piscine de l'institution, la malade se demande sous la douche si finalement chacun de nous ne renfermerait pas un tel monstre, tissant sa toile au fond de notre âme. Ne voulant pas paraître négative, elle résout de s'en ouvrir d'abord à sa soeur, medecin respecté au sein de cet hôpital. "On ne doit pas choquer" telle est la conclusion de cette femme si elle ne veut pas rester enterrée dans ce "trou à rats", ainsi qu'elle l'appelle.

Un vrai réquisitoire contre les préjugés des gens à l'encontre des malades mentaux, où du moins considérés comme tels, qui s'adresse aussi bien aux institutions psychiatriques qu'à l'hypocrisie de la société qui prétend juger de ce qui est normal et de ce qui ne l'est pas. De la matière à penser ce soir, donc, mais malheureusement, la plupart des gens réunis au Divan du Monde, semble n'être venue que pour papoter. Confortablement installés aux tables
du milieu de la pièce, ils paraissent considérer le spectacle, aux rythmes par moment un peu "lounge", comme un fond musical agréable à leurs conversations, qui concernent tout, sauf la musique et les artistes sur scène! D'un air outré, mon ami Philippe tente de les rappeler, d'un "pssst" péremptoire, à l'ordre, mais peine perdue, rien ne les arrête!

C'est bien dommage, Laetitia et ses acolytes auraient mérité bien plus d'attentions que ça, car le morceau suivant aussi, "Regarde", dispose d'un texte subtil, dans lequel il est question de regarder quelqu'un dans les yeux, jusqu'au fond de son âme. On y retrouve encore un monstre ("le monstre que je suis") et l'éternelle thématique du (pré)jugement sur ce qui est bien et ce qui est mal, et sur l'hypocrisie parfois de la morale ("on croit savoir où est le mal").

Avec la chanson numéro 3 on changea de langue, pour une "Invitation" anglaise dont le commencement est merveilleux et plein de nostalgie. Subitement pourtant le rythme s'accélère et on pourrait presque ce mettre à danser! Ce que bien sûr personne ne fait, il faut dire que c'est difficile du fond de sa chaise! J'ai dû également m'asseoir, quasiment forcé, car debout devant je gênerais tout le monde -personne ne verrait plus rien, puisqu'ils sont tous assis!-
et je n'aime pas trop être sur les côtés trop près des baffles. Banni sur mon siége je profite de "Messe Joyeuse" et du jeu de voix des deux chanteuses qui s'alternent. Il y eut plus tard également des morceaux plus anciens, notamment de 2005 comme"A Few Steps More" par exemple, ou encore "Becoming" ainsi que "Wash And Dance", interprété en rappel. En tout, ils jouèrent une bonne heure et je dois dire que je suis assez convaincu par ce que j'ai entendu, des morceaux dans lesquels je vois un vrai potentiel. A la différence de Stereolab, Monade ne fait pas dans la musique rapidement consommable,avec profusion de tubes, mais plutôt de la musique "indé" dans le meilleur sens du mot, c'est à dire loin des tendances commerciales de l'industrie musicale . De la musique pour ceux qui, tels les amateurs de bon vin, apprécient les crus longs en bouche plutôt qu'une bouteille vite bue et vite oubliée!

Et c'est avec le sentiment satisfaisant d'avoir assister (et pris du plaisir) à un concert exigeant que je m'échappais dans la
froide nuit parisienne...


Setlist Monade, Le Divan Du Monde, Paris:

01: Etoile
02: Regarde
03: Invitation
04: Messe Joyeuse
05: Lost Language (pour Bertrand Burgalat)
06: Guimauve
07: Sensible Et Extensible
08: Becoming
09: Pas Toujours, Encore

10: Wash And Dance
11: Where Did I Go


Photos de Marie-Flore (1ère partie) ici
Photos de Koko Von Napoo (1ère partie) ici
Photos de Monade ici


Syd Matters, Paris, 13.02.08


Concert: Syd Matters
Lieu: Le Café de la danse, Paris
Date: 13.02.2008
Spectateurs: complet

"La pop française est comme le vin anglais - atroce!"

C'est à John Lennon que l'on devrait cette petite phrase assassine... Et pourtant, s'il revenait parmi nous, l'ex-Beatle serait probablement bien étonné: non pas que la qualité de la picrate britannique se soit notablement améliorée, mais en revanche la musique française n'est plus ce qu'elle était! Les héritiers de Serge Gainsbourg et de Françoise Hardy se sont plutôt bien débrouillés et la France s'est lentement mais sûrement transformée ces dernières années en un vivier particulièrement dynamique pour les jeunes talents musicaux de tous bords. Cela n'a pas échappé au magazine britannique NME qui a consacré l'année dernière un article détaillé à la jeune scène de rock garage parisienne, ceux que l'on appelle les Babyrockers en référence à leur âge encore tendre! Les anglais ont pu ainsi faire la découverte des Plastiscines, Shades, Parisians, Second Sex, etc. Et fin 2007, l'électrochoc: un groupe français, mais établi à Londres, The Teenagers, atterrit dans le top Five de l'année du NME avec leur single "Homecoming"! Rien ne va plus au royaume de Grande-Bretagne: après la cession à des investisseurs étrangers de grandes marques nationales comme Rover et Rolls-Royce, voilà que les "Frogs" envahissent leurs charts!

Mais ça ne bouge pas seulement sur la scène rock, la folk-pop n'est pas non plus en reste! Les lecteurs attentifs de ce blog se souviennent de Soko, Cocoon et autre The Rodeo (n'oublions pas Coming Soon!), mais au sommet de cette pyramide se trouve sans contestation Syd Matters. Qui sont-ce Syd Matters? Et d'où vient ce nom? - D'abord, Syd Matters est un groupe, il importe de le préciser, car trop souvent on a tendance à réduire Syd au chanteur à la merveilleuse voix douce et mélancolique, Jonathan Morali. En plus de sa personne on y trouve Rémi Alexandre (guitare, keyboard), Olivier Marguerit (guitare, keyboard, flûte traversière, percussions), Jean-Yves Lozach (basse) et Clément Carle (batterie). Et le nom de Syd Matters se réfère à l'une des importantes influences des parisiens, Syd Barrett, le fondateur de Pink Floyd décédé en 2006.

Avant Syd Matters c'est H-Burns qui inaugura la soirée. Si je n'avais pas été mieux informé, j'aurais pu prendre le chanteur, un gaillard, pour un américain. Il colle en effet à cette musique la poussière des déserts de l'Ouest et il ne ferait pas mauvaise impression en première partie de Calexico ou de Giant Sand! De plus il n'avait pas le moindre accent en anglais, une rareté parmi les petits français s'essayant à la langue de Shakespeare! Il est intéressant de constater qu'il était accompagné au piano par Jonathan Morali himself, et qu'ils ont joué ensemble une magnifique version de "City Talks" (un morceau issu du deuxième album de Syd Matters). Et en plus il a de l'humour, lui qui joua déjà en première partie de Okkervil River, Laura Veirs et Tara Jane O Neil; il s'attira les rires du public en annonçant que la chanson "When The Dawn Brakes" était sur Grenoble!

Et puis ce fut enfin le tour de Syd Matters! Un choeur angélique entonna sur un accompagnement à la guitare une courte et merveilleuse intro, "Got me a heartbeat detector", avant que Jonathan Morali ne joigne sa voix calme mais solide aux autres pour "Everything Else", premier titre du nouvel album. Les guitares et le choeur gagnent progressivement en intensité et en volume sonore, on se croirait presque dans une église, Jonathan officiant et les autres musiciens comme enfants de choeur! C'est d'une profonde beauté, et particulièrement émouvant. Et pourtant, il n'est pas facile de déclencher de l'émoi, comme en appuyant sur un bouton, mais c'est bien ce que Syd Matters semble réussir à faire en un temps record. Monsieur Morali rayonne un calme et une douceur incroyable, sa voix donne une sensation de sécurité et parait m'entourer d'un manteau protecteur. Rien ne semble pouvoir m'atteindre, les tracas du quotidien sont subitement bien loin..."Ca va?" demande le chanteur barbu, mais presque personne ne répond! Le public se tait et profite, se laisse porter par ce nuage de guitares mélancholiques et aériennes, se délecte du jeu de piano subtil et du choeur solennel. Les yeux de la jeune fille en face de moi étincellent dans une obscurité parfois telle, qu'il faut que les musiciens réclament un peu plus de lumière pour voir leurs instruments!

Un morceau superbe succède à l'autre, tous magnifiquement interprétés et je me demande quel titre je dois préférer: le classique "Someday Sometimes" ("I wish I could see you in the dark"), ou plutôt le petit nouveau "Cloudflakes" ( "I'm standing in the schoolyard, waiting for my teacher to come"). La question reste entière car chaque nouvelle chanson me paraît être la plus belle lovesong que l'on puisse imaginer. "Louise" par exemple est un tel chef d'oeuvre, que l'on voudrait en l'écoutant prendre son voisin dans les bras pour pleurer ensemble à chaudes larmes! "There are flowers in bloom around the appletree that I love the most", souffle poétiquement Jonathan et je suis à deux doigts de produire de l'eau salée!

Bien sûr, je pourrais maintenant écrire des pages et des pages sur chacun des morceaux, si brillants et si émouvants, sur l'immense talent des musiciens de ce groupe qui s'échangent leurs instruments, sur le jeu si sensible à la flûte d' Olivier Marguerit etc. mais quelque soit le mal que je pourrais me donner, je ne pense pas pouvoir rendre de manière adéquate l'atmosphère enchanteresse qui regnait ce soir au Café de la Danse!

Cette soirée offrait tout ce que l'on peut rêver d'un concert parfait: Amour, poésie, tendresse, beauté, émotion, solennité, passion, chaleur humaine, charme, mélancholie, espoir, humour, naturel...

Allez-y et voyez par vous-mêmes, la vie peut être belle!


Setlist Syd Matters, Café de la danse, Paris:

00: Intro Heartbeat Detector
01: Everything Else
02: It's A Nickname
03: Someday Sometimes
04: Cloudflakes
05: End & Start
06: I Was Asleep
07: Louise
08: My Lover's On The Pier
09: Ill Jackson
10: Stone Man
11: Anytime Now!
12: Middle Class Men
13: Heartbeat Detector
14: Me & My Horses

15: Big Moon
16: To All Of You
17: Obstacles

18: Bones

Durée du concert: 100 minutes

Photos de Syd Matters ici


The Charlatans, Paris, 12.02.08


Concert: The Charlatans
Lieu: Le Trabendo, Paris
Date: 12.02.2008
Spectateurs: environ 400

Setlist The Charlatans, Le Trabendo, Paris:

Setlist The Charlatans, le Trabendo, Paris:

01: You Cross My Path
02: Weirdo
03: Tellin' Stories
04: Mistakes
05: Black 'n Blue Eyes ( Blackened Blue Eyes)
06: North Country Boy
07: Bad Days
08: One To Another
09: The Only One I Know
10: Oh Vanity
11: Architect
12: Here Comes A Soul Saver
13: Bird
14: You' re So Pretty
15: Misbegotten
16: This Is The End

17: Love Is The Key
18: A Day For Lettin' Go
19: How High
20: Sproston Green

Durée du concert: 90 minutes


The Von Bondies, Paris, 10.02.08


Concert: Von Bondies
Lieu: Le Nouveau Casino, Paris
Date: 10.02.2008
Spectateurs: complet!

Setlist Sheraff à venir!

Setlist Hoper, Le Nouveau Casino, Paris

01: Colours
02: Rock'n Roll High
03: Good Vibrations For Neighbourhood Militants
04: Rainy Days Smeel Like Glue
05: Hidden Pain Behind A Shield
06: On The Road
07: Since You've Slid Into Eternal Slumber
08: Tell Everybody

Pas de Setlist des Von Bondies, désolé!

Photos de Sheraff ici
Photos de Hopper ici
Photos The Von Bondies ici


Sonntag, 10. Februar 2008

Okkervil River, Paris, 08.02.08


Concert: Okkervil River et Michael J. Sheehy

Lieu: La Maroquinerie, Paris
Date: 08.02.2008
Spectateurs: plein

Chronique à venir!

Setlist Okkervil River, La Maroquinerie, Paris:

01: The President's Dead
02: Black
03: A Hand To Take Hold Of The Scene
04: The Latest Toughs
05: A Girl In Port
06: Plus Ones
07: You Can't Hold The Hand Of A Rock And Roll Man
08: A Stone
09: So Come Back, I Am Waiting
09: John Allyn Smith Sails
10: Our Life Is Not A Movie Or Maybe
11: For Real
12: Unless It's Kicks

13: I Came Here To Say I'm Going Away (Serge Gainsbourg Cover)
14: Westfall


Durée du concert: environ 80 minutes

Photos de Michael J. Sheehy ici
Photos de Okkervil River ici


Smashing Pumpkins, Paris, 06.02.08


Concert: Smashing Pumpkins
Lieu: POPB, Paris
Date: 06.02.2008
Spectateurs: quasiment complet

Est-ce-que Billy Corgan lit ce blog?

Pourquoi je me pose cette question? Et bien, lors de ma chronique en décembre sur le concert de Thurston Moore, j'avais présenté toute une théorie sur comment se faire aimer quand on est un artiste américain à Paris et obtenir le nombre de points maximal sur l'échelle de valeur "lèche-bottes". Billy Corgan a hier au Palais Omnisport de Paris-Bercy respecté pas mal de règles que j'avais alors édictées, et a atteint le score très honorable de 8 points! Ce n'est pas possible autrement le chanteur des Smashing Pumpkins doit avoir rapidement passé en revue ce que j'avais alors publié, comment expliqué sinon les différentes sentences qu'il égrèna au cous du concert:

"Thank you very much, welcome to my (texto, et moi qui croyait que Smashing Pumpkins était un groupe!?) concert; it's always a pleasure to play in the most beautiful city in the world (2 points). Of course you have your Louvres (le pluriel est également véridique, peut-être pense-t-il que Louvre est en France un synonyme pour musée!), your Eiffeltowers (il en compte de même au moins deux), your Pompidous (aha!), but what makes the city so lovely is the beautiful Parisian Women! (2 points). You make me ashamed to be american (2 points). I wish I was french (mérite en tous les cas 2 points de bonus!)."

Aucun doute, il avait bien retenu la leçon! Ou est-ce Johnny Hallyday qui lui a expliqué comment se faire apprécier du public français? "When I played in Paris long time ago, people were quite cold to me. But Johnny Hallyday ("a legend, he is a legend and he has got thousands of children from different women!") told me the secret and now they love me here!" Aha, Johnny Hallyday, la star du rock français aux cheveux gris, qui remplit sans difficulté les stades, l'aurait tuyauter?! Que ceux qui y croient lèvent la main...

Quoi qu'il en soit, Billy Corgan est lui-même depuis suffisamment longtemps dans le business pour savoir quand et comment lâcher des lieux communs les plus efficaces possibles. Il était hors de doute qu'une persnne ayant son expérience remplirait sa part du contrat, mon inquiétude était plutôt de voir si ça marcherait aussi dans une salle aussi immense que Bercy, qui pour tout dire dégage une atmosphère qu'on peut difficilement qualifier d'autre chose que stérile. D'autant plus que lors de ces grands concerts j'ai toujours l'impression qu'il se trouve beaucoup de monde ne s'intéressant pas fondamentalement à la prestation pour laquelle ils ont en général déboursé une somme pas forcément négligeable - ou alors pourquoi parlent-t-ils sans arrêt pendant les morceaux? - et qui semblent n'être venus que pour assister à un "event" quel qu'il soit. On a un peu l'impression que si c'était du rugby, ce serait pareil pour eux... C'est donc avec un grand sens de l'à-propos que j'avais lu avant de venir qu'une soirée inoubliable m'attendait (une "Night to Remember" en V.O.). Mettons-nous d'accord tout de suite, inoubliable, le concert l'était surtout par son extrême longueur! Presque trois heures de guitares grondantes, de basses tapageuses et de batterie fouettante, celui qui aime les sensations fortes (et n'a pas peur des longs préliminaires) était servi! Celui en revanche, qui était venu mal préparé aux décibels longue durée n'avait pas de bol, et c'est comme cela que l'on vit au cours de la soirée plusieurs spectateurs quitter le terrain, anéantis par le son surpuissant et des oreilles qui demandaient grâce! Heureusement, ayant gardé un mauvais souvenir (auditif) d'un concert de Radiohead au même endroit, où, à l'époque encore très innocent des choses de la vie je m'étais aventuré sans boules quiès, j'étais arrivé armé de tout l'arsenal nécessaire et prêt à affronter le mur du son! Quant à la durée exceptionnelle du concert, ce n'était pas non plus une nouveauté puisque j'avais lu que pour leur comeback en 2007 au Grand Rex, les Smashing Pumpkins avaient déjà joué trois heures. Cela semble être leur vitesse de croisière, et rien que pour cette performance d'athlète, Billy Corgan mérite un sacré compliment! Mince et sportif, il affiche la silhouette d'un coureur de marathon et, vêtu d'une sorte de kilt ultra-long en lamé virevoltait avec sa guitare sur la scène comme s'il avait encore 20 ans! Sa voix si marquante était également parfaitement rodée; pleine de nuances, claire et précise elle ne le laissa pas tombée de toute la durée de la prestation, même après les cris dignes de Tarzan qu'ils poussaient parfois! Il était soutenu par un groupe en partie féminin, la jolie Ginger Reyes qui sous ses airs de pin-up est responsable des basses meurtrières des Citrouilles, au clavier Lisa Harriton se charge des moments mélancholiques et méditatifs, qui malheureusement avaient tendance à faire long feu dans une salle aussi grande que Bercy. En effet, les morceaux plus dynamiques comme "Tarantula", "Bullet With Butterfly Wings", ou encore "The Everlasting Gaze", qui furent tous joués pendant la deuxième -et meilleures- partie du concert, rendaient beaucoup mieux. Le batteur Jimmy Chamberlin, seul membre rescapé de la formation initiale encore présent aujourd'hui, pouvait donc montrer de quoi il est encore capable! En fait le concert débuta réellement avec le 13ème morceau "Today", quand le public se décida vraiment à bouger. Avant cela, il y avait fréquemment eu des temps morts et peu de titres, comme le superbe "Tonight, Tonight", ou, de manière plus surprenante le nouveau "(Come On) Let's Go!" arrivaient à faire remuer la salle. Mais même durant la deuxième moitié du concert, il n'était pas non plus toujours possible de maintenir la tension à son point culminant. Un trop-plein de guitares tonitruantes peuvent s'avérer contre-productif, et n'obtient pas toujours l'effet escompté auprès du public. De plus il y a à Bercy énormément de places assises, et on ne peut pas attendre beaucoup de mouvement de la part des spectateurs qui se sont installés confortablement sur leur sièges rouges. Pour autant, Billy Corgan et ses Smashing Pumpkins n'ont pas déçus, ils ont joué pas mal de tubes (en particulier un merveilleux "1979" chanté en choeur), fait preuve d'engagement, le son et les voix étaient parfaitement en ordre. Bref, un bon et solide concert, mais malgré tout, pas un moment inoubliable. Billy Corgan, qui ne me sembla pas aussi arrogant qu'on veut bien le décrire parfois, a certes récolté la sympathie du public, comme on l'a vu plus haut, mais lorsqu'il vint à la fin recueillir les applaudissements du public (ce qu'il fit à sa manière, c'est à dire seul), on ne pouvait quand même pas parler d'un triomphe.



Setlist Smashing Pumpkins, Palais Omnisport de Paris Bercy (POPB):

01: Porcelina Of The Vast Oceans
02: Behold! The Night Mare
03: Bring The Light
04: Tonight, Tonight
05: Mayonaise
06: Try, Try, Try
07: Super Christ
08: (Come On) Let's Go!
09: Stellar
10: Perfect
11: Lily
12: The Rose March
13: Today
14: Tarantula
15: Stand Inside Your Love
16: Ava Adore
17: Drown
18: Bullet With Butterfly Wings
19: 1979
20: That's The Way (My Love Is) (Version accoustique)
21: My Blue Heaven
22: The Everlasting Gaze
23: Daydream
24: Wound
25: United States

26: I Don't Mind (R)
27: Cherub Rock (R)

Durée du concert: 160 minutes!

Photos de Billy Corgan et des Smashing Pumpkins ici

Morrissey, Paris, 04.02.08


Concert: Morrissey
Lieu: l'Olympia, Paris
Date: 04.02.2008
Spectateurs: complet

Setlist Morrissey, Paris, Olympia:

01: I'm Throwing My Arms Around Paris
02: How Soon Is Now (The Smiths)
03: Last Of The Famous International Playboys
04: Stop Me If You Think You've Heard This One Before (The Smiths)
05: That's How People Grow Up
06: Mama Lay Softly On The Riverbed
07: The Loop
08: Sister I'm A Poet
09: Death Of A Disco Dancer (The Smiths)
10: Irish Blood, English Heart
11: All You Need Is Me
12:Life's A Pigsty
13: Stretch Out And Wait (The Smiths)
14: I Just Want To See The Boy Happy
15: Billy Budd
16: The World Is Full Of Crashing Bores
17: Tomorrow
18: Something Is Squeezing My Skull
19: Please Please Please Let Me Get What I Want (The Smiths)

20: The First Of The Gang To Die


Dienstag, 5. Februar 2008

Babyshambles, Paris, 04.02.08


Concert: Babyshambles
Lieu: Le Zénith, Paris
Date: 04.02.2008
Spectateurs: complet


Un haut-de-forme n'est pas seulement un chapeau de grande classe, malheureusement quelque peu tombé en désuétude, mais est également apte à grandir de plusieurs centimètres celui qui le porte. Pete Doherty estime-t-il en avoir besoin? Du point de vue de ses fans, qui n'hésitent pas à le qualifier de génie, sûrement pas! De plus Mère Nature n'a pas été avare avec lui. Néanmoins c'est coiffé d'un tel couvre-chef qu'il arriva, lundi après-midi au forum de la Fnac pour une séance d'autographes avec son groupe, les Babyshambles. Avec bonne humeur il se prêta au jeu des signatures et des photos-souvenir avec des girlies en pleine extase! Chacun de ses mouvements provoquait un concert de cris assourdissants, on en oubliait les autres membres du groupe, pourtant tous présents. Mais nul doute qu'ils soient habitués à cette situation et n'avaient donc pas l'air contrarié. Après une petite heure, le groupe quitta la salle sous les hurlements hystériques de la foule, sans avoir joué un seul morceau, ce qui n'était d'ailleurs pas le but. Pour la musique, direction le Zénith!! Comme les émotions, ça creuse, après une pause dans une brasserie plus que quelconque (atroce pour être honnête!) j'entamais le long trajet vers le parc de la Villette. Le service de ladite brasserie étant en plus aussi rapide que la nourriture était mauvaise, j'arrivais là-bas après la première partie, Dodoz. Tant pis, j'aurais sûrement l'occasion de revoir les parisiens prochainement! Avant eux, un jeune guitariste avait eu son quart d'heure de gloire: ayant gagné un concours, il put interpréter quelques morceaux! Ma foi, s'il perce, on finira bien par savoir qui c'était!

Le plus important était toutefois que je n'avais pas raté une seule minute des Babyshambles! Peu après 21 heures, la lumière s'éteignit et on entendit résonner la voix de ... Mireille Mathieu chantant la Marseillaise! Oui oui, la Marseillaise, la vraie, l'hymne national en version quasi officielle! Il ne manquait plus que la Garde Républicaine pour assortir à un Pete Doherty qui entra avec le haut de forme déjà évoqué et en guise de ceinture une écharpe tricolore comme en portent les maires de nos bonnes villes! Une intro magistrale, immédiatement suivie par un début en fanfare du groupe décidément en grande forme. Aujourd'hui, point de problèmes de sons, les aigus sont clairs, les basses rugissent, tout est parfait! Enfin serait-ce LE jour? Le jour où je vais enfin assister à un vrai super concert des Babyshambles, après quelques mésaventures (Rock en Seine 2005, passons...) et un léger désappointement à l'Olympia il y a trois semaines, suite à des difficultés de moniteurs qui avaient "saucissonnées" le set. En tout cas les conditions semblaient toutes réunies ce soir pour que ça marche! Entouré d'un public surtout (mais pas que) féminin en "uniforme" (petit chapeau comme on était habitué à voir trôner sur le crâne du chanteur et auquel le guitariste Mick Whitnall reste fidèle, skinny, converse ou ballerine, bref, le programme standard), je me demandais ce qui allait me rendre sourd: les baffles à ma gauche ou les fans hurlantes à ma droite!

Le set s'ouvrit avec les mêmes morceaux qu'à l'Olympia, "Carry On Up The Morning", un sensationnel "Delivery" et un très enlevé "Beg, Steal or Borrow". Ce dernier titre était d'ailleurs dédié à un petit chaton récemment décédé. Ceux qui suivent la presse à scandale savent que Doherty est connu (entre autres choses) pour aimer les chats et qu'il a même fait l'acquisition d'un jeune félin lors de son dernier passage à Paris. La question du jour: quel était le nom du chat?! Question subsidiaire: pourquoi chantonna-t-il à deux reprises "Boutros Boutros-Ghali"(!)? C'est un mystère...

Pete ne fit pas sortir de chaton de son chapeau, mais en contrepartie toute une série de magnifiques chansons! J'appréciais en particulier "Unstookie Titled", qui suivit "Baddies Boogie", l'un de mes titres favoris chez Babyshambles. De prime abord un peu anodin sur le CD, il gagne à être connu, son début tout en retenue cache un noyau à la fois prenant et très émouvant! Et, fidèles à l'injonction lancée par les premiers mots du morceau, "you smoke your cigarette down to the bone", les fans font régulièrement pleuvoir des clopes sur la scène à ce moment... Au moins on pouvait fumer sur scène, ce qui n'était pas le cas dans la salle! Le temps justement d'en griller une et c'est reparti pour "The Blinding", que je n'avais jamais encore eu l'occasion de voir (et d'entendre) en live! Un grand moment!! Après "You Talk", dont le refrain fut repris en choeur par un public aux anges, ce fut "Sedative", merveilleux titre hypnotique, une autre première live pour moi!

Mais on ne parle que de Pete ici, et on en oublie que Babyshambles est avant tout un groupe, et que par définition il y a plusieurs membres! Mick Whitnall, le guitariste que j'avais déjà remarqué à l'Olympia, brillait ce soir encore par ses riffs à la fois mélodieux et acérés et le batteur Adam Ficek me fit grande impression par sa manière totalement détachée de travailler son instrument! Quant au bassiste Drew Mc Connell, il était malheureusement trop loin de moi pour que je puisse me prononcer sur lui...

Aucun problème d'évaluation en revanche pour "Pipedown", on a rarement vu une chanson déménager à ce point le Zénith! L'ambiance qui régnait alors faisait penser à une victoire de coupe anglaise! Vive, sèche et bruyante, la musique fouettait un public déchaîné! "Albion" permit de reprendre son souffle (ici encore après une introduction au cours de laquelle Pete Doherty murmura de nouveau Boutros Boutros-Ghali) et d'admirer le jeu d'harmonica de Mick. Les dernières notes s'étaient à peine évanouies que la musique reprit et je me demandais s'ils allaient sérieusement jouer deux fois le morceau, mais non, ce n'était qu'une entrée en matière pour un "Killamangiro" enthousiasmant! Il y eut ensuite un morceau interprété presque en acoustique, pendant lequel Pete chantait "Baby, Baby, Baby" avec un air de crooner. Yeah! Mais au fait, comment ça s'appelle?!

Pour conclure, on eut recours aux "classiques", un dynamique "Back From The Dead" qui montre bien que, n'en déplaise à certains critiques, le premier opus du groupe ne peut être en aucun cas considéré comme mauvais! Et d'ailleurs, comment peut-on éreinter un album sur lequel figure l'un des plus grands tubes de rock indé des dernières années?!? Je veux parler par là de "Fuck Forever" bien sûr, un morceau qui est, pour paraphraser le commentaire de Pete himself à propos du public parisien, Fucking Awesome! *

Et là encore une super intro: Pete "rappa" quelques lignes de "Billie Jean"! Phénoménal! Insurpassable! Ou alors juste par les bruitages variés qu'il fit au cours de la chanson, interprétée avec fougue par un chanteur qui avait remis veste et chapeau pour ce dernier tour de piste. Alors, voulait-il paraître plus imposant, en a-t-il besoin? Certainement pas! Il est déjà le plus grand! Une star qui a enfin pu montrer toute la mesure de son talent, soutenue par un groupe magistral! Chapeau, l'artiste!!!

Setlist, Babyshambles, Le Zénith, Paris:

-intro: La Marseillaise, chantée par Mireille Mathieu!

01: Carry On Up The Morning
02: Delivery
03: Beg, Steal, or Borrow
04: Baddies Boogie
05: Unstookie Title
06: Side Of The Road
07: Unbilo Titled
08: There She Goes
09: The Blinding
10: You Talk
11: Sedative
12: Pipedown
13: Albion
14: Killamangiro
15: inédit
16: Back From The Dead
intro: Billie Jean (Michael Jackson) !
17: Fuck Forever

Durée du concert: environ 80 minutes

Photos des Babyshambles et Pete Doherty ici

* c'est vrai qu'il a en fait dit "awful audience", mais bon...