Mittwoch, 28. November 2007

Beirut, Paris, 27.11.07

Concert: Beirut
Lieu: Studios de Canal + chez Paris ("Album de la semaine")
Date: 27.11.2007
Spectateurs: complet
Ou était Oliver Peel?: chez lui, à la maison!

Il y a des gens qui ont tout simplement plus d'énergie que moi. Marguerite, p.ex. Elle travaille toute la journée, mais elle est de tous les bons concerts parisiens. Bravo! Elle sait que j'adore Beirut et que j'aime aussi de collectionner des Setlists donc elle m'a chopé la liste. Merci beaucoup, Marguerite!

Setlist Beirut, Canal +, Album de la semaine:

01: Nantes
02: Scenic World
03: A Sunday Smile
04: Mt. Wroclai
05: Forks And Knives (La Fête)
06: In The Mausoleum
07: The Penalty

08: Postcards From Italy (sur demande de Marguerite)

Trois titres ont éte joués deux fois!

Setlist Beirut, Black Session, France Inter, Paris (merci à Stéphane!)

01: Nantes
02: Brandenburg
03: A Sunday Smile
04: Scenic World
05: Mount Wroclai
06: In The Mausoleum
07: Forks and Knives (La fête)
08: Elephant Gun
09: The Penalty
10: After The Curtain
11: Le Moribond (Brel Cover)
12: Postcards From Italy
13: Cherbourg
14: The Gulag Orkestar

15: Siki Siki Baba
16: Halleluyah




Freitag, 23. November 2007

Avis à la Population

Comme il y avait le festival Des Inrocks récemment, très riche en concert, donc en chroniques, suivi d'une grêve des transports urbains qui rend la vie plus difficile, nous avons pris du retard. Nous en sommes désolés, mais pas d'inquiétude, petit à petit, nous allons rattraper tout ça!!

Donnerstag, 22. November 2007

Interpol, Paris, 21.11.07

Concert: Interpol (+ Blonde Redhead)
Lieu: Le Zénith, Paris
Date: 21.11.2007
Spectateurs: complet

Il en fallait de la patience, ce soir pour aller au Zénith! La grêve battait son plein et le parc de la Villette est si loin... Au bout du monde, ou peu s'en faut! C'est donc quasiment au milieu de l'après-midi que je me mettais en route. Serré comme une sardine dans une boîte, au milieu d'autres malheureux suants et transpirants, je supportais stoiquement ce trop plein de chaleur humaine, en comprenant meiux le sens de l'expression "être soudé à quelqu'un".

En arrivant , je trouvais le Zénith à peine moins plein, beaucoup ayant décidé de venir envers et contre tout et s'y étant visiblement pris aussi tôt que moi.

La lumière s'éteignit et une musique, comme déformée par un ordinateur envahit la salle. Ce sample était issu du morceau "Heroine", et la jolie Kazu
Makino sussurrait "Tell me why, tell me why" dans son micro. La chanteuse japonaise aux longues jambes trônait derrière son clavier et s'attaquait aux touches avec une belle énergie, pendant que les frères Amedeo et Simone Pace se consacrait à la guitare pour l'un et la batterie pour l'autre. A la troisième chanson "Misery Is A Butterfly" la filiforme chanteuse se leva pour la première fois et dansa d'une manière à la fois lascive et élégante, ce qui n'est pas une mince affaire! Lors de "The Dress" on avait l'impression d'entendre des battements de coeur venus des enceintes, avant que ne retentissent les gémissements de la belle Kazu! Cela faisait penser à Jane Birkin dans le duo avec Gainsbourg "Je t'aime, moi non plus". Pas forcémet étonnant quand on sait que le trio établi à New-York a souvent manifesté son admiration pour le musicien français! Après "Melody" ils ne jouèrent plus que des morceaux issus de leur album actuel 23. Parmi ceux-là, j'avoue un faible pour "Spring And By Summer Fall", qui est en grande partie interprété par Amedeo, tandis que sa collègue féminine, armée d'une guitare les encourage à tout donner!

Setlist Blonde Redhead , Paris, Le Zénith:

01: Heroine
02: SW
03: Misery Is A Butterfly
04: The Dress
05: Melody
06: Spring And Summer By Fall
07: Dr. Strangeluv
08: 23

Aprés que le trio new-yorkais avait quitté la scène sous les applaudissements du public, il fallut prendre son mal en patience avant qu'Interpol ne se décide à monter sur les planches abandonnées. Il étaient plus de 21 heures 30, ce qui est tard pour le Zénith, lorsque les cris des jeunes filles debout à côté de moi me déchirèrent presque les tympans, signalant la reprise des hostilités!
Une longue et très atmosphérique intro ne laissait pas directement présager du morceau qui ouvrirait le concert. Ce n'est que lorsque quelques notes familières s'y mêlèrent que l'on sut que ce serait "Pioneer To The Falls". La voix de Paul Banks est parfaitement claire et me donne la chair de poule lorsqu'il répète "straight into my heart". Une autre ligne de texte, "here comes the flood", est visuellement soulignée par une vidéo, dans laquelle une gigantesque vague déferle sur l'écran. Après ce début tout en retenue, le rythme est revu à la hausse avec "Obstacle 1", qui fait danser les volontaires! Si tout devant, où je me trouve, le public se déchaîne, cela ne semble pas être le cas sur les gradins, à tel point que je me demande si ces gens assis sur leurs sièges voient le même concert que moi! Tant pis pour eux, moi ça va, merci! Juste devant mon nez, je vois Daniel Kessler s'escrimer sur sa guitare, élégant comme à son habitude et toujours en mouvement. Il a la double particularité d'être celui qui s'agite le plus dans le groupe et de bouger comme un danseur. S'il jouait au tennis, on dirait qu'il a un excellent jeu de jambes! De son bel instrument parait couler du miel, tant ses riffs sont mélodieux! Quelques problèmes de sons sont rapidement résolus et "C'mere" résonne bientôt plus clair que jamais dans l'immense salle parisienne. La foule danse, le concert prend sa vitesse de croisière. Sur "Pace Is The Trick" le bassiste Carlos "D" Dengler s'est allumé une clope, la première d'une longue série. Il ne semble avoir aucun probléme à fumer sans jamais y mettre les mains occupées à jouer! Son exemple fait école et bientôt le chanteur Paul Banks et le batteur Sam Fogarino ne resistent pas à l'appel de la nicotine! Celui-ci fume tranquiement sous son chapeau! Seuls le keyboarder supplémentaire et le guitariste, qui estime peut-être avoir besoin de son souffle pour ses sauts et autres pas de deux, restent sourd à la tentation. Sur le très post-punk "Say Hello To The Angels" il bondit plusieurs fois sur l'estrade de la batterie et engage avec lui un véritable duel musical! Il prend même vers la fin contact avec le public, en se postant sur l'une des enceintes basses posées le long de la scène, d'où il continue à jouer! Ces collègues sont , comme à leur habitude cools et statiques, mais c'est leur style. Au lieu de faire le clown, banks préfère faire jouer la force de sa voix, dont la précision et l'extraordinaire faculté à supplanter les autres instruments est toujours fascinante! A tel point que je me demande parfaois si Interpol ne sont pas trop bons, trop parfaits. mais peut-on sérieusement en faire un reproche? Sur "The Lighthouse" ils ralentissent pour la première fois significativement le rythme. Cette ballade me plait énormément et en live, elle ne manque pas non plus de faire son effet! Un beau jeu de lumières vient souligner l'élément dramatique du morceau. Mais Interpol est aussi un groupe qui sait faire danser la foule, comme le prouve parfaitement "Evil", qui est accueilli avec enthousiasme par le public! L'atmosphère a atteint son apogée et ne retrouvera qu'avec peut-être "Not Even Jail", le dernier morceau et l'un de mes préférés, de tels sommets. Issu de leur précédent et brillantissime album "Antics", il est interessant de constater qu'il n'a jamais fait l'objet d'un single...

Il y a évidemment un rappel, composé de trois titres en tout. L'assez lent "Untiteld" issu de leur premier album "Turn On The Bright Light" n'aurait pas forcément fait parti de ma selection, j'aurais plutôt pris le puissant "Leif Erikson", qui ne vint pas. Seule petite déception d'un concert sinon en tous points excellent...

Setlist Interpol, Paris, Le Zénith (les chiffres entre paranthèses indiquent le numéro de l'album dont est issu le titre):

01: Pioneer To The Fall (3ème Album)
02: Obstacle 1 (1.)
03: C'mere (2.)
04: Narc (2.)
05: Pace Is The Trick (3.)
06: Hands Away (1.)
07: Say Hello To The Angels (1.)
08: Mammoth (3.)
09: No I In Threesome (3.)
10: Slow Hands (2.)
11: Rest My Chemistry (3.)
12: The Lighthouse (3.)
13: Evil (2.)
14: The Heinrich Maneuver (3.)
15: Not Even Jail (2.)

16: Untitled (1.)
17: Stella Was A Diver And She Was Always Down (1.)
18: PDA (1.)

A noter: la setlist est différente du concert de Cologne, ce que je trouve super!

Mon appareil photo est en réparation, je n'ai donc pas pu en prendre, mais j'en avais faite d'assez réussies au festival d'Highfield.

Sinon allez voir les toujours superbes photos de Robert Gil, qui était aussi là!





Samstag, 17. November 2007

PJ Harvey , Paris, 16.11.07


Concert: PJ Harvey
Lieu: Le Grand Rex, Paris
Date: 16.11.2007
Spectateurs: complet

A quoi ressemble un fan de P J Harvey ?

En regardant autour de moi, le supporter masculin porte volontiers une barbe, des lunettes et ne semble pas accorder une grande attention à la mode. Son pendant féminin partage son goût pour les lunettes, arbore une coiffure passepartout et des vêtements plutôt banals. Devant moi, l'une d'elles lit "Libé", dans lequel on tire sûrement à boulets rouges sur le méchant gouvernement qui accule les pauvres travailleurs à la grêve, grêve qui commencent sérieusement, comme des millions de franciliens à me taper sur le système! J'ai encore dû attendre 40 minutes dans le froid un taxi, craquer 16 euros et finalement, pour ne pas faire exploser les coûts, marcher plus d'une heure à pied pour rentrer chez moi après le concert! Déjà que le ticket n'était pas donné, 52 euros quand même pour les places les moins chères tout en haut de la salle de spectacle. Ceux qui se tenaient en bas avaient carrément payé 78 euros...

Mais bon, cessons là ces recriminations de vieux radoteur, finalement Madonna (sans même parler de Barbara Streisand et ses tickets à 500 euros) exige bien plus sans pour autant fournir la qualité de Polly Jean. Les bobos n'avaient donc pas tort de se précipiter au spectacle de Mademoiselle Harvey. Sans être importuner par une première partie, le "one-woman-show" commenca ponctuellement à 21 heures.

PJ Harvey apparut sous les applaudissements frénétiques de ses disciples, très élégante dans une robe paraissant tout droit sortie d'un musée sur la belle époque, ou plutôt "late victorian" comme diraient ses compatriotes. Cette tenue certes magnifique se révéla plus tard quelque peu handicapante, ce qui l'amusa elle-même: "Autrefois les gens étaient beaucoup plus élégamment habillés, mais ce n'est pas du tout pratique pour s'asseoir" reconnut-elle en tentant de se mettre au piano. Sa coiffure aussi, une composition très élaborée, lui causa quelques soucis, et elle dut même faire appel à des mains serviables pour rétablir la situation. Son anglais est merveilleux, elle a une prononciation très claire, presque aristocratique, un pur bonheur! Elle faisait de toute façon très lady-like, mais quand elle attache sa guitare électrique, elle se transforme subitement en une punk qui peut parfaitement se montrer bruyante et vulgaire! Vérification par l'exemple sur les deux premiers titres "To Bring You My Love" et "Send His Love To Me", où les amplis paraissaient avoir été poussés au maximum. Le théâtre et son décor pseudo antique vrombissait incroyablement, avant que ne retentissent de douces notes de piano! Quelle capacité de métamorphose chez cette surprenante artiste! Polly Jean entame les morceaux issus de son dernier album, "White Chalk", lequel se passe de guitares! C'est très inhabituel pour P.J. Harvey, qui découvre de nouveaux espaces musicaux, ce qui ne peut qu'enrichir le set, qui devient plus complexe et varié. Il faut bien aussi compenser l'absence de groupe! La jeune anglaise est venue seule et plaisante même sur le drumcomputer et le clavier qu'elle a apporté: "I brought my own disco, it's much cheaper!"...

Lors de l'annonce de la chanson "Nina In Extasy", elle devient loquace et explique "Intéressant, ce morceau n'était au départ qu'une face B, mais maintenant je l'aime beaucoup et je le joue avec un grand plaisir". Elle fit d'ailleurs un commentaire similaire á propos du titre "Shame". Et oui, une chanson doit parfois prendre le temps de s'épanouir, il est amusant de constater que les artistes font la même expériences que les auditeurs. D'autres morceaux plaisent immédiatement, ce fut avce moi le cas de "Snake", un titre incroyablement punk: la chanteuse criaille, gémit, soupire, que ca en est une vraie joie! Et le plus tendre "Big Exit" semble de toute manière plaire à tout le monde dans la salle, il est accueilli avec grand enthousiasme. Après que les dernières notes de "Down By The Water" ont résonné, l'artiste quitte une première fois la scène. Elle a alors joué une bonne heure, un peu court à mon goût, les Smashing Pumpkins ont joué (au même endroit) il y a quelques mois 3 (!) heures pour fêter leur réunion!! Heureusement le spectacle ne tarde pas à reprendre, finalement il manquait un tas de titres du nouvel album! Ils arrivent maintenant l'un après l'autre, l'un plus merveilleux que l'autre! "Grow, Grow, Grow" est déjà enchanteur, mais "The Mountain" prend encore plus au tripes. Quand elle évoque en chantant le vol d'un aigle, je me sens revenir en 2005 et je revois devant mes yeux l'imposant rapace qui planait au dessus du Bryce Canon! Splendide! Après sept rappels, la musicienne prend congé de ses fans avec de chaleureux "Merci beaucoup" et ajoute "it was a pleasure for me to play for you tonight". Un plaisir pour moi aussi, même si ma langue semble soudée à mon palais tellement j'ai soif, cela fait des heures que je n'ai rien bu!

Les applaudissements qui s'ensuivirent étaient frénétiques et ne veulent pas finir! Et le public réussit vraiment à ramener Polly Jean sur scène pour un ultime "Horses In My Dreams". Quelle merveilleuse artiste!


Setlist PJ Harvey *, Le Grand Rex, Paris:

01: To Bring You My Love
02: Send His Love To Me
03: When Under Ether
04: The Devil
05: White Chalk
06: Man Size
07: Angelene
08: My Beautiful Leah
09: Nina In Extasy
10: Electric Light
11: Shame
12: Snake
13: Big Exit
14: Down By The Water

15: Rid Of Me (R)
16: Water (R)
17: The Desperate Kingdom Of Love (R)
18: Grow, Grow, Grow (R)
19: The Mountain (R)
20: Silence (R)
21: The Piano

22: Horses In My Dreams (2ème rappel)

* Il faut que je verifie l'ordre des titres joués à la fin du concert. Peut-être j'ai melangé quelque chose (sorry dans ce cas), mais tous les titres cités ont été joués, c'est sûr.


Donnerstag, 15. November 2007

The National, Paris, 14.11.07


Concert: The National
Lieu: Elysée Montmartre, Paris
Date: 14.11.2007
Spectateurs: complet

Qu'un groupe sans scandales, drogues, top-modèles et le battage médiatique correspondant puisse quand même parvenir à remplir une salle comme l'Elysée-Montmartre relève quasiment du miracle. C'est pourtant ce tour de force qu'ont réussi les américains de The National! Sans allures de rock-stars, jeans ultra moulants, torses nus et recours au "fuck- vocabulaire" ("Fucking nice city", "Fucking good crowd"...) ils attirèrent de nombreux parisiens du côté de Pigalle, qui répondirent présent malgré la grêve qui paralysait une fois de plus la ville!

"How did you get here?, did you take one of these bikes?" demanda d'ailleurs le chanteur Matt Berninger, qui semblait surpris de constater que la salle était quand même pleine! Je ne pouvais de bonne foi pas répondre oui à cette question, puisque j'avais décidé de me frayer mon chemin vers le concert en taxi. Peut-être pas ma décision la plus maligne, vu que j'ai dû attendre 50 minutes dans le froid le passage d'un taxi enfin libre. Pendant ce temps, j'entamais une discussion avec une famille américaine qui me dit venir de Cleveland, Ohio. Je n'avouais pas que j'ai possédé jadis une casquette de leur équipe locale de base-ball, les Cleveland Indians et leur souhaitais bonne chance en montant dans mon taxi! Curieusement, "We are from Ohio. Columbus, Ohio", était la deuxième phrase de Matt Berninger. "Nobody wanted us there, so we moved to Brooklyn", continua-t-il en plaisantant.

A Paris en tout cas ils étaient visiblement les bienvenus!
Avec "Start A War", on ne commença pourtant pas une guerre, mais une ronde de chansons merveilleuses et parfaitement arrangées. Chansons qui, pour la plupart, étaient issues de l'album actuel "Boxer", mais aussi de l'album précédent "Alligator". Le reptile fit pour la première fois son apparition avec "Secret Meeting" et revint avec le superbe "Baby, We'll Be Fine" dés le cinquième morceau! En tout sept titres tirés de "Alligator" furent joué, entre autres le célèbre "Abel", que l'on pouvait également acheté en vinyl au stand de merchandising. Le reste venait essentiellement de "Boxer". Un boxeur sacrément souple, cet album, qui met K.O. sans forcer! Et hop, l'air de rien un gauche qui fait tituber de joie l'auditeur, assommé par la pureté et la profondeur qui émane de ces chansons, qui brillent comme le rideau lamé or de la scène! Selectionner le meilleur moment de ce concert n'est pas chose facile, mais j'aimerais faire toutefois une mention spéciale pour "Squalor Victoria", dont l'interprétation punk réveilla un peu un concert qui paraissait parfois peut-être trop beau. Enfin, le chanteur osait crier et hurler! Dommage qu'il ne sorte pas plus souvent de sa réserve, au lieu de rester debout, maladroit et timide comme il a l'habitude de faire. Soyons clair, il lui manque clairement un certain charisme, il me fait plutôt penser à un prof de géo sympa, avec qui on peut négocier les notes! Il compense cette carence par une personnalité agréable et communicative. Il expliqua par exemple qu'il adore San Diego, mais que c'est une ville où ils jouent toujours mal! Une autre fois, il dédia une chanson ("Squalor Victoria" justement) à un certain Matthieu, un fan de la première heure, qui venait déjà aux concerts lorsqu'ils jouaient devant à peine 20 personnes! "Abel" fut annoncé par "A song about love between brothers" et, revenant aux problèmes de transports évoqués au début du concert, il assura même: "Don't you worry, we'll take everybody home, otherwise we have a lounge with refrigerator"...

Le guitariste aussi était plutôt causant, baragouinant même un français plus que passable, ce qui fit augmenter d'autant le capital sympathie du groupe. Après 17 morceaux, le concert prit fin sur "Mr.November", définitivement l'un des meilleurs titres du set, aussi parce qu' on y trouve un peu plus de pression. Sur les morceaux les plus lents, on ressentait parfois comme des petits passages à vide... Les deux rappels nous reservèrent des surprises avec "You've Done It Virginia", que l'on peut trouver sur le EP "Lit-up", et que le groupe, de leur propre aveu, ne joue que rarement. Le concert se termina définitivement au son de "About Today", morceau lui aussi tiré d'un EP, "Cherry Tree". 19 excellents morceaux avaient enchanté la soirée, sans pour autant pouvoir faire entièrement oublier l'aspect quelque peu hésitant de la performance live.

Peut-être que le groupe aurait besoin d'un bon gros scandale, d'un top-modèle ou quelque chose du genre? Non, sérieusement, ce n'est pas nécessaire, The National font preuve de classe et d'élégance, il ne leur manque plus qu'un soupçon d'action sur scène...




01: Start A War

02: Mistaken For Strangers
03: Secret Meeting
04: Brainy
05: Baby We'll Be Fine
06: Slow Show
07: Squalor Victoria
08: Abel
09: All The Wine
10: Racing Like A Pro
11: Ada
12: The Geese Of Beverly Road
13: Apartment Story
14: Daughters Of The Soho Riots
15: Fake Empire
16: Green Gloves
17: Mr. November

18: You've Done It Again Virginia (Lit Up EP)
19: About Today (Cherry Tree EP)

Photos de The National, Paris Elysée Montmartre ici


Beirut, Andrew Bird etc, Paris, 12.11.07


Concert: Devendra Banhart + Andrew Bird + Beirut + Remi Nichole + Loney, Dear
Lieu: L'Olympia, Paris
Date: 12.11.2007
Spectateurs: complet!

Même les meilleures choses ont une fin et c'est aussi le cas pour le festival des Inrocks à Paris, ainsi que dans d'autres villes de France. Afin de ne pas rendre les adieux trop difficiles, la dernière soirée promettait, avec Loney, Dear, Beirut, Andrew Bird et Devendra Banhart un véritable feu d'artifices!

Emil Svanängen, alias Loney, Dear fit le premier son appartion sur scène,
et malgré l'horaire (18heures) il y avait déjà du monde, paresseusement avachi sur les fauteuils rouges des balcons, ou pressés contre la scène de l'Olympia. Il était accompagné d'une charmante jeune femme, Malin Stählberg, qui jouait alternativement au clavier et au tambourin, d'un deuxième keyboarder et d'un batteur. Le set débuta avecle trés beau et trés triste "Life Has Been This Low", que l'on trouve sur l'album "The Year Of River Fontana". On pouvait d'ailleurs l'acheter sur place , c'est une édition dont on pourrait croire qu'elle avait été produite à la maison! L'engagement ne manque pas à cet artiste qui vous emporte dès que sa voix résonne dans le micro! Aujourd'hui encore il y mit tout son coeur et son enthousiasme est contagieux. malin l'accompagne joliment avec les clochettes les plus douces qui soient et se charge des choeurs. Mais il ne reste malheureusement plus beaucoup de temps. Après "Carrying A Stone", Emil lit de manière très formelle une note disant " Dear citizens of France, I have an announcement to make: please sing with me!" Et le public français, souvent assez réservé, se laisse convaincre de participer à "Warm, Dark, Comforting Night"! En peu de temps, le suédois a réussi à gagner les sympathies des spectateurs et partout on voit des visages souriants et satisfaits! C'est avec "Ignorant Boy, Beautiful Girl", une chanson qu'ils aiment "and we hope you'll like it too", qu'ils nous quittent; j'espére juste qu'ils vont revenir le plus vite possible, sinon je vais être obligé d'aller en Suède!!...

Setlist Loney, Dear, Olympia, Paris, Festival Des Inrocks:

01: Life Has Been This Low
02: I Am John
03: inédit
04: inédit
05: Carrying A Stone
06: Warm, Dark, Comforting Night
07: Ignorant Boy, Beautiful Girl

Lien: Photos de Loney, Dear ici

Après Loney, Dear c'est au tour d'une jeune artiste anglaise, Remi Nichole de faire son entrée en scène.
On en entend parler depuis quelque temps dans le NME, qui aime à faire et défaire les carrières. Elle semble être dans les petits papiers du magazine britannique et a même déjà joué à Glastonbury! J'étais curieux de voir si elle méritait toutes ces louanges et elle commença à la grande surprise de tous par une chanson extrêmement rock, que l'on aurait jamais attendue d'une jeune femme qui ressemble plus à une chanteuse country! Elle se déchaîna tant et si bien qu'elle perdit le rythme, ce qui la fit rire, ainsi que le public! De toute façon, on a visiblement affaire à une fille dotée d'humour et de joie de vivre, qui raconte tout naturellement sa journée à Paris entre Louvre, Tour Eiffel et achat de chaussures (à 35 euros, avoua-t-elle, il faudra que j'en parle à ma femme...)! Sinon elle fait son truc vite, trop vite parfois, veut jouer "Fed Up" avant l'heure, mais ce n'est pas très grave, car personne ne connait ses chansons! Elle de son côté ne connait pas la langue locale à part une phrase "voulez-vous coucher avec moi?"! Très directe la demoiselle! Sinon, musicalement, ça ne m'a pas impressionné plus que ça, un mélange coloré de rock, folk, parfois un soupçon de reggae, sympa mais manquant du petit "truc" qui m'aurait enthousiasmé. Mais bon, ça se laisse écouter quand même et avec "Rock'n Roll" elle réussit une bonne sortie.

Elle disparut pour laisser la place au nouveau prodige de la scène musicale, le petit prince trompétiste américain Zach Gordon,
alias Beirut et son groupe. L'an dernier, il était déjà programmé à la même époque pour un concert à la Boule Noire, qui avait dû être annulé à la dernière minute, le stress ayant précipité l'artiste dans une crise nécessitant son internement provisoire! Ce soir en revanche, on ne remarquait ni nervosité, ni hésitation: venu à huit sur la scène, à grands renforts de tuba, cor, trompettes, clarinette, saxophone, violon, guitares, banjos et autres, sans oublier bien sûr un accordéon, ils débutèrent en fanfare avec "Nantes"! Après avoir roulé sa bosse à travers le monde, c'est à Paris que Beirut s'est installé, ce qui s'est fait ressentir sur son deuxième album "The Lying Club Cup", dont il ne joua pourtant ce soir que trois titres, "A Sunday Smile" et "Forks And Knives" venant s'ajouter au morceau précité. Il parait pourtant être devenu un vrai petit parisien, on pouvait même acheter un "concert à emporter" qu'il a fait avec la blogothèque, qui promet d'être un sacré divertissement. Du divertissement, il y en avait aussi dans la salle. Magnifique, quand les cuivres explosent et font souffler sur les bord de la Seine un peu d'une mélancholie presque slave... Derrière moi, j'entendais le public français reprendre en choeur les "ohohoh!", pour un peu ils se seraient pris bras dessus- dessous pour se balancer en rythme! Difficile, il faut le dire d'échapper au charme de ces morceaux si délicieusement mélos, comme "Postcards From Italy"! Le public était conquis, et apprécia également la reprise du "Moribond" de Jacques Brel, autre grand habitué de l'Olympia et du trac...

Après 11 morceaux, il fut malheureusement temps pour Beirut et sa troupe de plier bagage, non sans avoir encore une fois fait vibrer le respectable édifice au son de "Gulag Orkestar"! Beirut a vaincu ses démons et gagner un public!

Setlist Beirut Paris, Olympia, Festival Des Inrocks (merci à Stéphane!)

01: Nantes
02: Mount Wroclai (Idle Days)
03: Brandenburg
04: A Sunday Smile
05: Elephant Gun
06: Scenic World
07: Postcards From Italy
08: Forks And Knives (La Fête)
09: After The Curtain
10: Le Moribond (Reprise de Jaques Brel )
11: Gulag Orkestar

Lien: Photos de Beirut ici

Semblant prendre exemple sur Beirut et son groupe, une grande partie des spectateurs désertèrent à sa suite la salle de l'Olympia.
Certains n'étaient venus que pour lui et choisirent de se retirer pendant que d'autres décidaient de faire une pause dans ce programme certes bien chargé. C'est donc devant un public quelque peu amaigri qu'Andrew Bird, arrivant avec son violon sous le bras, se produisit. Finalement il avait quand même emmené deux musiciens pour l'assister, c'était plus que la dernière fois quand je l'avais vu en concert, il n'´était alors venu qu'avec un batteur, se chargeant lui-même du reste (violon, guitare et ...sifflements)! Ces renforts ne l'empechèrent pas de sauter d'un instrument à l'autre, parfois dans une même chanson! Si, au contraire de Beirut, il ne réside pas à Paris, il n'y est pourtant pas sans attaches, puisque c'est là qu'est située sa maison de disque, Fargo. La plupart des chansons de ce soir étaient issues du dernier album, "Armchair Apocryphia", pour un concert qui, avec seulement sept morceaux, était définitivement trop court! Un moment fort chassait l'autre, et tout cela passait beaucoup trop vite... Sur "Lull", il sifflote si merveilleusement, c'est à se demander comment il fait ça! Entre deux concert d'oiseaux, il parle aussi un peu français, comme lorsqu'il explique que "Inmitosis" est "une chanson sur le scientifique". Sur ce titre, sa voix me rappelle toujours celle du jeune Sting (la voix, pas la mélodie...). Avec "Heretics" et "Fake Plaindromes" deux classiques se succédèrent, avant une véritable surprise: "Happy Birthday Song" clôt ce concert, sans que l'on sache si quelqu'un fêtait effectivement son anniversaire ce jour-là. Cela resta aussi mystérieux que "The Mysterious Production Of Eggs", album dont ce titre est issu... Aucun mystère en revanche sur la qualité du concert d'Andrew Bird, c'était simplement superbe!

Setlist Andrew Bird, Olympia, Paris, Festival Des Inrocks:

01: Fiery Crash
02: Plasticities
03: Lull
04: Imitosis
05: Heretics
06: Fake Palindromes
07: The Happy Birthday Song

Lien : Photos de Andrew Bird ici

Après de si grandioses artistes, ma faculté de concentration (et d'appréciation) commençait à baisser. Pour autant, je décidais de ne pas rater le début de Devendra Banhart. Beau comme un jeune dieu, le petit chouchou actuel de Karl Lagerfeld fit finalement son apparition sous les feux de la rampe, à la tête d'un groupe, qui ptiquement ne lui arrivait pas à la cheville, mais du moins connaissait musicalement leur métier! Le "chef" fit des plaisanteries sur le fait que beaucoup d'ecxellents artiste s'étant produits ce soir, le mieux serait encore de se faire négativement remarqué! Inutile de dire que la prestation fut toutfois de haute qualité, quand bien même je ne me compte pas au nombre de ses fans. Son dernier album "Smokey Rolls Down..." par exemle ne se trouve pas dans ma discothèque. je n'étais donc pas à même de déterminer ce qui fut joué, bien qu'il me semble que certains titres émanent de "Cripple Crow", mais je n'en mettrais pas la main au feu. En tout cas il chanta en espagnol, c'est sûr, mais comme vous le constater, je ne suis plus dans le bain Benhartien. Après le doublé "Nino Rojo" et "Rejoicing In The Hands" je n'ai plus rien chargé de lui dans mon ipod... J'ai peut-être tort, car, contrairement à ce que l'on peut lire parfois, il ne me semble pas être simplement un néo-hippie obsédé par les couv' de magazines qu'il fait, produisant une musique ni faite ni à faire. Il polarise, c'est sûr, certains le haissent, d'autres l'encensent. Je pense qu'il est talentueux et que ce qu'il fait se laisse écouter, mais ce soir, je n'avais simplement plus l'énergie de mettre dans son univers. Repus de musique et de fatigue, je quittais donc l'Olympia avant l'heure, sur le souvenir du merveilleux sourire d'une jeune artiste américaine qui fit à l'entracte une courte apparition, et qui clôt si bien une inoubliable soirée!!

Photos de Devendra Banhart ici


Montag, 12. November 2007

Editors + Noisettes + Los Campesinos!, Paris, 11.11.07


Concert: Editors + Noisettes + Los Campesinos! (+ Elvis Perkins + Marit Bergmann), Festival Des Inrocks
Lieu: La Cigale, Paris
Date: 11.11.2007
Spectateurs: Complet, mais moins plein que samedi

Reviews + Setlists à venir!

Setlist Editors, La Cigale, Paris, Festival des Inrocks:

01: Bones
02: Bullets
03: An End Has A Start
04: The Weight Of The World
05: Blood
06: Escape The Nest
07: When Anger Shows
08: Racing Rats
09: Munich
10: You Are Fading

11: Smokers Outside The Hospital Doors (R)
12: Fingers In The Factories (R)

Sonntag, 11. November 2007

Editors + Noisettes, Lille, 10.11.07

Concert: Editors + Noisettes, Festival les Inrocks
Lieu: l'Aéronef, Lille
Date: 10.11.2007
Spectateurs: semblait complet

Setlist Noisettes, Lille, l'Aéronef:

01: Don't Give Up
02: Iwe
03: Monte Christo
04: Motion In The Ocean
05: Scratch Your Name
06: Wind Blows Hot
07: Bribge To Canada
08: Break Free
09: Mind The Gap
10: Nothing To Dread
11: Sister Rosetta

Setlist Editors, Liile, l'Aéronef:

01: Lights
02: Bones
03: Bullets
04: An End Has A Start
05: The Weight Of The World
06: Blood
07: Escape The Nest
08: All Sparks
09: When Anger Shows
10: The Racing Rats
11: Munich

12: You Are Fading (R)
13: Smokers Outside The Hospital Doors (R)
14: Fingers In The Factories (R)


Gossip + The Go! Team + Jack Penate (+Yelle + Cajun Dance Party), Paris, 10.11.07

Concert: Gossip + The Go! Team + Jack Penate (+Yelle + Cajun Dance Party), Festival Les Inrocks
Lieu: La Cigale, Paris
Date: 10.11.2007
Spectateurs: complet et totalement surpeuplé!

Setlist Cajun Dance Party à suivre!

Chronique de Jack Penate à suivre!

Setlist Jack Penate, Paris, La Cigale, Festival Les Inrocks:

01: Spit At Stars
02: Got My Favourite
03: Cold Thin Line
04: Learning Lines
05: Run For Your Life
06: Second, Minute Or Hour
07: Have I Been A Fool?
08: We Will Be Here
09: Just Be Good To Me ( Reprise de SOS Band)
10: Made Of Codes
11: Torn On The Platform

Chronique de The Go! Team à suivre! (étonnamment bon!)

Chronique de Gossip à suivre! (le concert le plus dément de ma vie! Diiingue!)

Extraits de la setlist de Gossip:

- Yr Mangled Heart
- Fire With Fire
- Jealous Girls
- Coal To Diamonds
- Listen Up!
- intro: What's Love Got To Do With It (Tina Turner) enchaînant sur
- Standing In The Way Of Control (LA chanson live de l'année! Un évènement!)

- Careless Whisper (Reprise de George Michael) (R)


The Twang + Lightspeed Champion + Foals, Paris, 09.11.07

Concert: The Twang + Lightspeed Champion + Foals
Lieu: La Boule Noire, Paris
Date: 09.11.2007
Spectateurs: plus beaucoup vers la fin...

Chronique de Foals à suivre! (bon groupe!)...

Chronique de Lightspeed Champion à suivre (hmm, est-ce que j'ai vraiment aimé ?..)

Setlist Lightspeed Champion, La Boule Noire, Paris, Festival Les Inrocks:

01: Galaxy Of The Losing
02: Devil Tricks For A Bitch
03: Heart In A Cage (Reprise de The Strokes)
04: No Surprise
05:Tell Me What It's Worth
06: Fucksucker
07: Midnight Surprise

Chronique de The Twang à suivre! (super concert, super groupe!)

Setlist The Twang, La Boule Noire, Paris, Festival Les Inrocks:

01: The Neighbour
02: Loosely Dancing
03: Either Way
04: Ice Cream Sunday
05: Push The Ghosts
06: Two Lovers
07: Wide Awake
08: Cloudy Room



Mittwoch, 7. November 2007

!!! (chk chk chk), Paris, 6.11.07


Konzert: !!! (chk chk chk)

Ort: Le Trabendo, Paris
Datum: 6.11.2007


Avec les groupes très "tendance", c'est un peu comme avec les actions d'entreprises internet. Il faut investir tôt et très vite vendre lorsque les masses se précipitent dessus. On raconte que le père de JFK, Joe Kennedy, a vendu toutes ses actions le jour où il apprit que sa femme de ménage s'était mise à jouer en bourse et ce, quelques jours avant le krach de 1929...

Le rapport avec !!! (chk chk chk)? Tout simplement, lorsque leur deuxième album "Myths Takes" est sorti en début d'année, le groupe est devenu une sorte de "hot stock", une action à avoir. Les trendsetters chics de Paris remplissaient la salle du Bataclan lors du concert d'avril. Bien sûr, j'étais là aussi et avait été emballé par, entre autres, les deux batteurs qui jouaient en même temps, l'agitation sur la scène et le trompétiste! A cette époque je recherchais une nouvelle source musicale d'inspiration après que deux groupes phares de la scène néo-new wave, Bloc Party et Maximo Park, avaient livré des deuxièmes albums qui ne m'enthousiamaient guère. L'innovation et la créativité apportées par !!!(chk chk chk) tombait alors à pic! Depuis il s'est écoulé plus de six mois et de nouveaux groupes passionants (les prochains "hot stocks"?!) ont fait leur apparition, comme Los Campesinos!, Operator Please! et Moriarty et c'est à peine si j'ai ré-écouté "Myths Takes" depuis...

En souvenir d'un concert mémorable en avril, j'achetais tout de même un ticket pour le spectacle de ce soir au Trabendo, et très honnêtement, j'aurais pu économiser mon argent. Ce n'est pas que le groupe n'est pas fait d'efforts, ou que le public soit resté de marbre, non, l'engagement des musiciens et en particulier du chanteur Nic était irréprochable, et l'ambiance était excellente. Cela devait venir de moi: je me suis ennuyé, comme dans une comédie médiocre dont on connait tous les gags. Deux batteurs simultanément? Barbant! Un chanteur éxatique sautillant frénétiquement de partout pour animer la foule de fans en délire? Saoûlant. Le trompestiste si original? Déjà vu...

D'accord, j'ai l'air blasé, mais quand on appuie, comme le fait !!! un peu trop sur la touche "je suis cool, hip et in", on court naturellement le risque de ressortir aussi vite qu'on est entré, surtout quand on peine à présenter un morceau doté d'une mélodie. Ceux qui assistaient à un concert des américains pour la première fois et les authentiques fans se sont certainement prodigieusement amusés, j'entendais dehors encore des gens en parler tellement ils avaient trouvé ça bien (une americaine: "the best concert i ever saw in Paris!"), mais pour ma part, j'étais plutôt content qu'il n'y ait qu'un seul rappel pour pouvoir rentrer plus vite chez moi. Chk Chk Chk avait vraiment tout donné et restent des sacrés bêtes de scène , mais ce soir malheureusement, leur mélange d'électro-funk-punk m'a laissé assez froid.

L'action !!! a été ramenée sur ma liste en position neutre, et je ne recommande pas d'acheter actuellement. Les trendsetters d'ailleurs, au sein desquels je ne me compte pas, vu qu'il m'est égal en fait qu'un groupe soit "in" ou non, ont déjà déserté et ont sûrement fait la connaissance d'un tas de nouveaux groupes mille fois plus cool ...La preuve, la première partie Holy Fuck, qui est déjà considérée comme "the next big thing" et s'est vue décerné 9 points (sur 10) par le célèbre NME britannique!


Setlist !!! (chk chk chk) Trabendo, Paris:

01: Sunday 5:17 A.M.
02: Myth Takes
03: All My Heroes Are Weirdos
04: Must Be The Moon
05: Dear Can
06: Me And Giuliani Down By The Schoolyard
07: Bend Over Beethoven/Cokie
08: Heart Of Hearts
09: Intensify




Dienstag, 6. November 2007

The Shins, Paris, 05.11.07


Concert: The Shins
Lieu: La Cigale, Paris
Date: 05.11.2007
Spectateurs: complet

"You're so sexy!" - Oups, où ai-je atterri, chez Mando Diao? Ou Kings Of Leon? Pourtant non, ce sont bien les Shins sur la scène, qui provoquent ce cri du coeur d'une fan! Sympas, gentils, naturels sont des qualificatifs qui sont souvent employés à l'encontre du groupe formé autour du chanteur James Mercer, mais sexy? Cela m'avait jusqu'alors échappé...

Peut-être que cette jeune fille était allée se mettre en condition en visitant le quartier (Pigalle...) et ses boutiques attrayantes comme le
"Sexodrom" (authentique, preuve si jointe!)? Cela paraît un peu tiré par les cheveux, à part des touristes en mal de sensations on imagine mal qui peut avoir envie aller volontairement dans ces endroits minables! Le public de la Cigale, quant à lui était à l'image du groupe: gentil, poli, souriant et en grande partie... féminin! "Actually we just came to Paris for the good food and the beautiful girls", affirma d'ailleurs un Mercer chapeauté vers la fin du concert. Y-aurait-il anguille sous roche? Les honnêtes Shins seraient-ils en fait une vraie bande de womanizer? Comme on dit, il faut se méfier de l'eau qui dort!

Avant cela toutefois une autre groupe à l'allure sage eut le droit de se présenter au public. Il s'agissait des Vampire Weekend et ont déjà été porté aux nues par certains (cf. ce même blog en V.O. allemande!). Dommage que je n'ai pu entendre que les trois derniers morceaux, vu que le concert commença avec une effrayante ponctualité, mais en tout cas cela m'a suffit pour percevoir l'influence de Paul Simon, Christoph:-). Mais cela paraissait prometteur, pour autant qu'un retardataire comme moi puisse se prononcer...


Setlist Vampire Weekend, La Cigale, Paris:

01: Mansard Roof
02: Cape Cod Kwassa Kwassa
03: M79
04: Bryn
05: I Stand Corrected
06: A-Punk
07: One (Blake's Got A New Face)
08: The Kids Don't Stand A Chance
09: Oxford Comma

Après quoi les fans hystériques, parmi lesquelles on comptait beaucoup d'américaines, attandaient les bombes sexuelles des Shins. Feraient-ils un strip-tease en ôtant leur chemise? Ou des gestes lascifs? Mais non, ils laissent cela à
Johnny Borrell et Iggy Pop...

Mais le chanteur et guitariste James Mercer portait toutefois un petit chapeau très tendance, et qui couvrait sa calvitie, lorsque retentirent les "Bloub, bloub, bloub" caractéristiques (mais ici pas très bien rendus, c'est vrai) qui ouvrent "Sleeping Lessons" et jusqu'à maintenant tous les concerts du groupe américain auxquels j'ai assisté. The Shins sont d'ailleurs en passe de créer un petit record dans mes archives personnelles, puisque cela fait quand même la quatrième fois que je les vois cette année! Mais à chaque fois ces guitares qui démarrent tout à coup m'enthousiasment de nouveau, et que l'on peut enfin faire mentir ce lieu commun qui veut que ce groupe ne soit pas capable de faire du rock! Pardon, mais pour être resté debout pendant tout le concert à côté des baffles, je peux vous dire qu'ils déménagent! Et ils sont aussi parfaitement capables de surprendre, puisque très tot dans le set on constatait des modifications dans les titres joués, mettant ce soir à l'honneur "Girl On The Wing" et surtout "When I Goosestep", deux morceaux que l'on n'a pas trop l'habitude d'entendre (dans le cas du dernier, c'était une première pour moi). "Sea Legs" également qui occupait la huitième place ne fait pas partie du répertoire standard, c'est toujours agréable de voir des changements! A part ça le concert atteignit son point culminant à partir du magnifique "Girl Inform Me", à la suite duquel une tube succédait à un autre sans interruption. Difficile alors de dire quel morceau fut le meilleur, le célèbre "New Slang", avec ses accents country et les fameux Ouhouhouh du début ou plutôt l'hymne "Saint Simon? Australia aussi peut-être, qui pourrait sans problème se qualifier pour le meilleur morceau de l'année 2007? Les américains donnaient un peu l'impression de jouer un album de best-of, alors qu'ils ne faisaient que de prendre le meilleur parmi leur trois albums! En tout cas qu'est ce que c'était bien, toutes ces jeunes fans chantant à tue-tête, on se serait cru dans une soirée d'une High School et ce, en plein Paris! Ah, si j'avais encore 18 ans et que j'étudiais à Yale, je mettrais dans ma chambre d'étudiant un CD des Shins pour attirer les filles...

La fin officielle du concert était elle aussi exceptionnelle, avec "Turn On Me", "Know Your Onion!" et "Phantom Limb", qui maintinrent le concert à haut niveau et firent éclore de larges sourires sur les visages des spectateurs (trices!)

Le rappel finalement n'allait pas non se dérouler sans surprise. Le premier morceau me fit immédiatement penser à Pink Floyd, ce qui n'était pas plus étonnant que ça, puisqu'il s'agissait bel et bien d'une reprise de "Breathe", un morceau du groupe culte britannique! Une excellente reprise au demeurant. Le troisième morceau était également inattendu: "The Past And Pending", une merveilleuse ballade que l'on retrouve sur le premier album
"Oh, Inverted World" ne fait pas toujours partie du programme. On redevint en revanche plus traditionnel sur le dernier morceau, "So Says I " ayant conclus tous les concerts des Shins auxquels j'ai assisté précédemment. Et comme d'habitude, mit une ambiance de folie, le parquet de la CIgale en tremblait d'émotion! C'est normal, les Shins sont "so sexy", les girls ne se controlent plus!!

Setlist The Shins, Paris, Cigale:

01: Sleeping Lessons
02: Kissing The Lipless
03: Girl On The Wing
04: When I Goosestep (du film Wicker Park)
05: Turn A Square
06: Girl Sailor
07: A Comet Appears
08: Sea Legs
09: Girl Inform Me
10: Saint Simon
11: Gone For Good
12: New Slang
13: Australia
14: Turn On Me
15: Know Your Onion!
16: Pam Berry
17: Phantom Limb

18: Breathe ( Reprise de Pink Floyd) (R)
19: Caring Is Creepy (R)
20: The Past And Pending (R)
21: So Says I (R)


Samstag, 3. November 2007

The Wombats, Paris, 01.11.07


Concert: The Wombats
Lieu: La Maroquinerie, Paris
Date: 01.11.2007
Spectateurs: 450-500

Mais où vont-ils chercher ces noms, se demande-t-on parfois face à certains groupes. Et qu'est-ce qu'un "wombat" d'abord? Une petite recherche rapide sur internet m'apprend qu'un wombat est ...un wombat, c'est à dire un petit animal tout mignon de la famille des marsupiaux que l'on trouve en Australie! Allez savoir si les membres du groupe originaire de Liverpool s'estimaient aussi adorables que ces petites bêtes lorsqu'ils choisirent ce nom, il faudrait demander leur avis aux jeunes filles présentes en masse dans la salle! Ces trois garçons doivent quand même remporter un certain succès, tout du moins auprès des deux fans qui, à la fin du concert se précipitèrent sur la scène et semblaient ne pas vouloir quitter leurs idoles!

Ce fut le point d'orgue d'un concert bien mené, rapide et vif, d'un groupe qui monte et
qui, s'il ne possède pas une grande originalité, parce que cela ressemble à 25 autres groupes britanniques, fait au moins montre d'une fraîcheur largement supérieure à celle d'une bière anglaise! "Kill The Director" donna dès le début le ton du concert: pas de place pour des compositions au long souffle. mais des morceaux pop-rock qui déménagent! Le rythme adopté ne fut quasiment jamais remis en question, c'est à peine si le quatrième titre, "Little Miss Pipedream", fit figure d'exception! Afin de ne pas choquer les fans, le batteur, qui parlait français, crût bon de prévenir: "On va baisser le tempo un peu"...

Ensuite, il parla aussi de sa ville natale de Liverpool et en
particulier des pigeons qui "mangent tout", ce qui fit rire certains spectateurs, probablement conscients du fait que les pigeons parisiens ne se différencient pas beaucoup de leur congénères d'outre-manche. Parmi le public figuraient, comme souvent, un grand nombre de ressortissants britanniques des deux sexes, qui connaissent les paroles des chansons et font preuve d'un bel enthousiasme dansant! "Moving To New York" était une perle punk-rock typique, dont on peut trouver d'autres exemplaires sur leur premier album "A Guide To Love, Loss And Desperation", et "Party In A Forest" (Where's Laura?) sut également plaire à la foule. Etant donné que la plupart des morceaux n'étaient pas très longs, le concert fut évidemment expédié assez vite et après peut-être 45 mn à tout casser la dernière chanson fut annoncée.

"Jump up and dance" invita le chanteur qui, avec ses cheveux bouclés, avait une allure assez rigolote. "Let's Dance To Joy Division", c'est clair se prêtait extrèmement bien à la situation. C'est à ce moment-là que les deux jeunes filles précitées le prirent au mot et grimpèrent sur la scène, bientôt accompagnées d'une troisième comparse! Le personnel de sécurité, bon enfant, les laissa faire, elles ne faisaient que danser et personne ne voulait gâcher la fin du spectacle. C'est ainsi que pris fin, dans la joie et la bonne humeur, la partie "officielle" du concert. Si les Wombats ne l
ivrèrent pas là le concert de l'année, du moins ne nous y étions pas ennuyé une seule minute! Soyons juste, il ne peut pas non plus débarquer toutes les
deux minutes du ferry un groupe fondamental dans l'histoire du rock! Ils semblaient en tout cas s'être bien amusés, et les deux rappels, "My First Wedding" et le single "Backfire @ The Disco" furent enlevés avec la même belle énergie qui avait prévalu pendant tout le set. Il y a fort à parier que les trois jeunes filles auront beaucoup à raconter demain au lycée à propos de ces petits animaux!...

Setlist Wombats. Paris, Maroquinerie:

01: Kill The Director
02: Lost In The Post
03: Patricia The Stripper
04: Little Miss Pipedream
05: Moving To New York
06: Party In A Forest (Where's Laura?)
07: Here Comes The Anxiety
08: The Metro Song
09: Let's Dance To Joy Division

10: My First Wedding (R)
11: Backfire @ The Disco (R)

Photos de The Wombats ici
Et aussi The Wombats + Fans qui montent sur scène