Concert: Devendra Banhart + Andrew Bird + Beirut + Remi Nichole + Loney, Dear
Lieu: L'Olympia, Paris
Date: 12.11.2007
Spectateurs: complet!
Même les meilleures choses ont une fin et c'est aussi le cas pour le festival des Inrocks à Paris, ainsi que dans d'autres villes de France. Afin de ne pas rendre les adieux trop difficiles, la dernière soirée promettait, avec Loney, Dear, Beirut, Andrew Bird et Devendra Banhart un véritable feu d'artifices!
Emil Svanängen, alias Loney, Dear fit le premier son appartion sur scène, et malgré l'horaire (18heures) il y avait déjà du monde, paresseusement avachi sur les fauteuils rouges des balcons, ou pressés contre la scène de l'Olympia. Il était accompagné d'une charmante jeune femme, Malin Stählberg, qui jouait alternativement au clavier et au tambourin, d'un deuxième keyboarder et d'un batteur. Le set débuta avecle trés beau et trés triste "Life Has Been This Low", que l'on trouve sur l'album "The Year Of River Fontana". On pouvait d'ailleurs l'acheter sur place , c'est une édition dont on pourrait croire qu'elle avait été produite à la maison! L'engagement ne manque pas à cet artiste qui vous emporte dès que sa voix résonne dans le micro! Aujourd'hui encore il y mit tout son coeur et son enthousiasme est contagieux. malin l'accompagne joliment avec les clochettes les plus douces qui soient et se charge des choeurs. Mais il ne reste malheureusement plus beaucoup de temps. Après "Carrying A Stone", Emil lit de manière très formelle une note disant " Dear citizens of France, I have an announcement to make: please sing with me!" Et le public français, souvent assez réservé, se laisse convaincre de participer à "Warm, Dark, Comforting Night"! En peu de temps, le suédois a réussi à gagner les sympathies des spectateurs et partout on voit des visages souriants et satisfaits! C'est avec "Ignorant Boy, Beautiful Girl", une chanson qu'ils aiment "and we hope you'll like it too", qu'ils nous quittent; j'espére juste qu'ils vont revenir le plus vite possible, sinon je vais être obligé d'aller en Suède!!...
Setlist Loney, Dear, Olympia, Paris, Festival Des Inrocks:
01: Life Has Been This Low
02: I Am John
03: inédit
04: inédit
05: Carrying A Stone
06: Warm, Dark, Comforting Night
07: Ignorant Boy, Beautiful Girl
Lien: Photos de Loney, Dear ici
Après Loney, Dear c'est au tour d'une jeune artiste anglaise, Remi Nichole de faire son entrée en scène. On en entend parler depuis quelque temps dans le NME, qui aime à faire et défaire les carrières. Elle semble être dans les petits papiers du magazine britannique et a même déjà joué à Glastonbury! J'étais curieux de voir si elle méritait toutes ces louanges et elle commença à la grande surprise de tous par une chanson extrêmement rock, que l'on aurait jamais attendue d'une jeune femme qui ressemble plus à une chanteuse country! Elle se déchaîna tant et si bien qu'elle perdit le rythme, ce qui la fit rire, ainsi que le public! De toute façon, on a visiblement affaire à une fille dotée d'humour et de joie de vivre, qui raconte tout naturellement sa journée à Paris entre Louvre, Tour Eiffel et achat de chaussures (à 35 euros, avoua-t-elle, il faudra que j'en parle à ma femme...)! Sinon elle fait son truc vite, trop vite parfois, veut jouer "Fed Up" avant l'heure, mais ce n'est pas très grave, car personne ne connait ses chansons! Elle de son côté ne connait pas la langue locale à part une phrase "voulez-vous coucher avec moi?"! Très directe la demoiselle! Sinon, musicalement, ça ne m'a pas impressionné plus que ça, un mélange coloré de rock, folk, parfois un soupçon de reggae, sympa mais manquant du petit "truc" qui m'aurait enthousiasmé. Mais bon, ça se laisse écouter quand même et avec "Rock'n Roll" elle réussit une bonne sortie.
Elle disparut pour laisser la place au nouveau prodige de la scène musicale, le petit prince trompétiste américain Zach Gordon, alias Beirut et son groupe. L'an dernier, il était déjà programmé à la même époque pour un concert à la Boule Noire, qui avait dû être annulé à la dernière minute, le stress ayant précipité l'artiste dans une crise nécessitant son internement provisoire! Ce soir en revanche, on ne remarquait ni nervosité, ni hésitation: venu à huit sur la scène, à grands renforts de tuba, cor, trompettes, clarinette, saxophone, violon, guitares, banjos et autres, sans oublier bien sûr un accordéon, ils débutèrent en fanfare avec "Nantes"! Après avoir roulé sa bosse à travers le monde, c'est à Paris que Beirut s'est installé, ce qui s'est fait ressentir sur son deuxième album "The Lying Club Cup", dont il ne joua pourtant ce soir que trois titres, "A Sunday Smile" et "Forks And Knives" venant s'ajouter au morceau précité. Il parait pourtant être devenu un vrai petit parisien, on pouvait même acheter un "concert à emporter" qu'il a fait avec la blogothèque, qui promet d'être un sacré divertissement. Du divertissement, il y en avait aussi dans la salle. Magnifique, quand les cuivres explosent et font souffler sur les bord de la Seine un peu d'une mélancholie presque slave... Derrière moi, j'entendais le public français reprendre en choeur les "ohohoh!", pour un peu ils se seraient pris bras dessus- dessous pour se balancer en rythme! Difficile, il faut le dire d'échapper au charme de ces morceaux si délicieusement mélos, comme "Postcards From Italy"! Le public était conquis, et apprécia également la reprise du "Moribond" de Jacques Brel, autre grand habitué de l'Olympia et du trac...
Après 11 morceaux, il fut malheureusement temps pour Beirut et sa troupe de plier bagage, non sans avoir encore une fois fait vibrer le respectable édifice au son de "Gulag Orkestar"! Beirut a vaincu ses démons et gagner un public!
Setlist Beirut Paris, Olympia, Festival Des Inrocks (merci à Stéphane!)
01: Nantes
02: Mount Wroclai (Idle Days)
03: Brandenburg
04: A Sunday Smile
05: Elephant Gun
06: Scenic World
07: Postcards From Italy
08: Forks And Knives (La Fête)
09: After The Curtain
10: Le Moribond (Reprise de Jaques Brel )
11: Gulag Orkestar
Lien: Photos de Beirut ici
Semblant prendre exemple sur Beirut et son groupe, une grande partie des spectateurs désertèrent à sa suite la salle de l'Olympia. Certains n'étaient venus que pour lui et choisirent de se retirer pendant que d'autres décidaient de faire une pause dans ce programme certes bien chargé. C'est donc devant un public quelque peu amaigri qu'Andrew Bird, arrivant avec son violon sous le bras, se produisit. Finalement il avait quand même emmené deux musiciens pour l'assister, c'était plus que la dernière fois quand je l'avais vu en concert, il n'´était alors venu qu'avec un batteur, se chargeant lui-même du reste (violon, guitare et ...sifflements)! Ces renforts ne l'empechèrent pas de sauter d'un instrument à l'autre, parfois dans une même chanson! Si, au contraire de Beirut, il ne réside pas à Paris, il n'y est pourtant pas sans attaches, puisque c'est là qu'est située sa maison de disque, Fargo. La plupart des chansons de ce soir étaient issues du dernier album, "Armchair Apocryphia", pour un concert qui, avec seulement sept morceaux, était définitivement trop court! Un moment fort chassait l'autre, et tout cela passait beaucoup trop vite... Sur "Lull", il sifflote si merveilleusement, c'est à se demander comment il fait ça! Entre deux concert d'oiseaux, il parle aussi un peu français, comme lorsqu'il explique que "Inmitosis" est "une chanson sur le scientifique". Sur ce titre, sa voix me rappelle toujours celle du jeune Sting (la voix, pas la mélodie...). Avec "Heretics" et "Fake Plaindromes" deux classiques se succédèrent, avant une véritable surprise: "Happy Birthday Song" clôt ce concert, sans que l'on sache si quelqu'un fêtait effectivement son anniversaire ce jour-là. Cela resta aussi mystérieux que "The Mysterious Production Of Eggs", album dont ce titre est issu... Aucun mystère en revanche sur la qualité du concert d'Andrew Bird, c'était simplement superbe!
Setlist Andrew Bird, Olympia, Paris, Festival Des Inrocks:
01: Fiery Crash
02: Plasticities
03: Lull
04: Imitosis
05: Heretics
06: Fake Palindromes
07: The Happy Birthday Song
Lien : Photos de Andrew Bird ici
Après de si grandioses artistes, ma faculté de concentration (et d'appréciation) commençait à baisser. Pour autant, je décidais de ne pas rater le début de Devendra Banhart. Beau comme un jeune dieu, le petit chouchou actuel de Karl Lagerfeld fit finalement son apparition sous les feux de la rampe, à la tête d'un groupe, qui ptiquement ne lui arrivait pas à la cheville, mais du moins connaissait musicalement leur métier! Le "chef" fit des plaisanteries sur le fait que beaucoup d'ecxellents artiste s'étant produits ce soir, le mieux serait encore de se faire négativement remarqué! Inutile de dire que la prestation fut toutfois de haute qualité, quand bien même je ne me compte pas au nombre de ses fans. Son dernier album "Smokey Rolls Down..." par exemle ne se trouve pas dans ma discothèque. je n'étais donc pas à même de déterminer ce qui fut joué, bien qu'il me semble que certains titres émanent de "Cripple Crow", mais je n'en mettrais pas la main au feu. En tout cas il chanta en espagnol, c'est sûr, mais comme vous le constater, je ne suis plus dans le bain Benhartien. Après le doublé "Nino Rojo" et "Rejoicing In The Hands" je n'ai plus rien chargé de lui dans mon ipod... J'ai peut-être tort, car, contrairement à ce que l'on peut lire parfois, il ne me semble pas être simplement un néo-hippie obsédé par les couv' de magazines qu'il fait, produisant une musique ni faite ni à faire. Il polarise, c'est sûr, certains le haissent, d'autres l'encensent. Je pense qu'il est talentueux et que ce qu'il fait se laisse écouter, mais ce soir, je n'avais simplement plus l'énergie de mettre dans son univers. Repus de musique et de fatigue, je quittais donc l'Olympia avant l'heure, sur le souvenir du merveilleux sourire d'une jeune artiste américaine qui fit à l'entracte une courte apparition, et qui clôt si bien une inoubliable soirée!!
Photos de Devendra Banhart ici
Lieu: L'Olympia, Paris
Date: 12.11.2007
Spectateurs: complet!
Même les meilleures choses ont une fin et c'est aussi le cas pour le festival des Inrocks à Paris, ainsi que dans d'autres villes de France. Afin de ne pas rendre les adieux trop difficiles, la dernière soirée promettait, avec Loney, Dear, Beirut, Andrew Bird et Devendra Banhart un véritable feu d'artifices!
Emil Svanängen, alias Loney, Dear fit le premier son appartion sur scène, et malgré l'horaire (18heures) il y avait déjà du monde, paresseusement avachi sur les fauteuils rouges des balcons, ou pressés contre la scène de l'Olympia. Il était accompagné d'une charmante jeune femme, Malin Stählberg, qui jouait alternativement au clavier et au tambourin, d'un deuxième keyboarder et d'un batteur. Le set débuta avecle trés beau et trés triste "Life Has Been This Low", que l'on trouve sur l'album "The Year Of River Fontana". On pouvait d'ailleurs l'acheter sur place , c'est une édition dont on pourrait croire qu'elle avait été produite à la maison! L'engagement ne manque pas à cet artiste qui vous emporte dès que sa voix résonne dans le micro! Aujourd'hui encore il y mit tout son coeur et son enthousiasme est contagieux. malin l'accompagne joliment avec les clochettes les plus douces qui soient et se charge des choeurs. Mais il ne reste malheureusement plus beaucoup de temps. Après "Carrying A Stone", Emil lit de manière très formelle une note disant " Dear citizens of France, I have an announcement to make: please sing with me!" Et le public français, souvent assez réservé, se laisse convaincre de participer à "Warm, Dark, Comforting Night"! En peu de temps, le suédois a réussi à gagner les sympathies des spectateurs et partout on voit des visages souriants et satisfaits! C'est avec "Ignorant Boy, Beautiful Girl", une chanson qu'ils aiment "and we hope you'll like it too", qu'ils nous quittent; j'espére juste qu'ils vont revenir le plus vite possible, sinon je vais être obligé d'aller en Suède!!...
Setlist Loney, Dear, Olympia, Paris, Festival Des Inrocks:
01: Life Has Been This Low
02: I Am John
03: inédit
04: inédit
05: Carrying A Stone
06: Warm, Dark, Comforting Night
07: Ignorant Boy, Beautiful Girl
Lien: Photos de Loney, Dear ici
Après Loney, Dear c'est au tour d'une jeune artiste anglaise, Remi Nichole de faire son entrée en scène. On en entend parler depuis quelque temps dans le NME, qui aime à faire et défaire les carrières. Elle semble être dans les petits papiers du magazine britannique et a même déjà joué à Glastonbury! J'étais curieux de voir si elle méritait toutes ces louanges et elle commença à la grande surprise de tous par une chanson extrêmement rock, que l'on aurait jamais attendue d'une jeune femme qui ressemble plus à une chanteuse country! Elle se déchaîna tant et si bien qu'elle perdit le rythme, ce qui la fit rire, ainsi que le public! De toute façon, on a visiblement affaire à une fille dotée d'humour et de joie de vivre, qui raconte tout naturellement sa journée à Paris entre Louvre, Tour Eiffel et achat de chaussures (à 35 euros, avoua-t-elle, il faudra que j'en parle à ma femme...)! Sinon elle fait son truc vite, trop vite parfois, veut jouer "Fed Up" avant l'heure, mais ce n'est pas très grave, car personne ne connait ses chansons! Elle de son côté ne connait pas la langue locale à part une phrase "voulez-vous coucher avec moi?"! Très directe la demoiselle! Sinon, musicalement, ça ne m'a pas impressionné plus que ça, un mélange coloré de rock, folk, parfois un soupçon de reggae, sympa mais manquant du petit "truc" qui m'aurait enthousiasmé. Mais bon, ça se laisse écouter quand même et avec "Rock'n Roll" elle réussit une bonne sortie.
Elle disparut pour laisser la place au nouveau prodige de la scène musicale, le petit prince trompétiste américain Zach Gordon, alias Beirut et son groupe. L'an dernier, il était déjà programmé à la même époque pour un concert à la Boule Noire, qui avait dû être annulé à la dernière minute, le stress ayant précipité l'artiste dans une crise nécessitant son internement provisoire! Ce soir en revanche, on ne remarquait ni nervosité, ni hésitation: venu à huit sur la scène, à grands renforts de tuba, cor, trompettes, clarinette, saxophone, violon, guitares, banjos et autres, sans oublier bien sûr un accordéon, ils débutèrent en fanfare avec "Nantes"! Après avoir roulé sa bosse à travers le monde, c'est à Paris que Beirut s'est installé, ce qui s'est fait ressentir sur son deuxième album "The Lying Club Cup", dont il ne joua pourtant ce soir que trois titres, "A Sunday Smile" et "Forks And Knives" venant s'ajouter au morceau précité. Il parait pourtant être devenu un vrai petit parisien, on pouvait même acheter un "concert à emporter" qu'il a fait avec la blogothèque, qui promet d'être un sacré divertissement. Du divertissement, il y en avait aussi dans la salle. Magnifique, quand les cuivres explosent et font souffler sur les bord de la Seine un peu d'une mélancholie presque slave... Derrière moi, j'entendais le public français reprendre en choeur les "ohohoh!", pour un peu ils se seraient pris bras dessus- dessous pour se balancer en rythme! Difficile, il faut le dire d'échapper au charme de ces morceaux si délicieusement mélos, comme "Postcards From Italy"! Le public était conquis, et apprécia également la reprise du "Moribond" de Jacques Brel, autre grand habitué de l'Olympia et du trac...
Après 11 morceaux, il fut malheureusement temps pour Beirut et sa troupe de plier bagage, non sans avoir encore une fois fait vibrer le respectable édifice au son de "Gulag Orkestar"! Beirut a vaincu ses démons et gagner un public!
Setlist Beirut Paris, Olympia, Festival Des Inrocks (merci à Stéphane!)
01: Nantes
02: Mount Wroclai (Idle Days)
03: Brandenburg
04: A Sunday Smile
05: Elephant Gun
06: Scenic World
07: Postcards From Italy
08: Forks And Knives (La Fête)
09: After The Curtain
10: Le Moribond (Reprise de Jaques Brel )
11: Gulag Orkestar
Lien: Photos de Beirut ici
Semblant prendre exemple sur Beirut et son groupe, une grande partie des spectateurs désertèrent à sa suite la salle de l'Olympia. Certains n'étaient venus que pour lui et choisirent de se retirer pendant que d'autres décidaient de faire une pause dans ce programme certes bien chargé. C'est donc devant un public quelque peu amaigri qu'Andrew Bird, arrivant avec son violon sous le bras, se produisit. Finalement il avait quand même emmené deux musiciens pour l'assister, c'était plus que la dernière fois quand je l'avais vu en concert, il n'´était alors venu qu'avec un batteur, se chargeant lui-même du reste (violon, guitare et ...sifflements)! Ces renforts ne l'empechèrent pas de sauter d'un instrument à l'autre, parfois dans une même chanson! Si, au contraire de Beirut, il ne réside pas à Paris, il n'y est pourtant pas sans attaches, puisque c'est là qu'est située sa maison de disque, Fargo. La plupart des chansons de ce soir étaient issues du dernier album, "Armchair Apocryphia", pour un concert qui, avec seulement sept morceaux, était définitivement trop court! Un moment fort chassait l'autre, et tout cela passait beaucoup trop vite... Sur "Lull", il sifflote si merveilleusement, c'est à se demander comment il fait ça! Entre deux concert d'oiseaux, il parle aussi un peu français, comme lorsqu'il explique que "Inmitosis" est "une chanson sur le scientifique". Sur ce titre, sa voix me rappelle toujours celle du jeune Sting (la voix, pas la mélodie...). Avec "Heretics" et "Fake Plaindromes" deux classiques se succédèrent, avant une véritable surprise: "Happy Birthday Song" clôt ce concert, sans que l'on sache si quelqu'un fêtait effectivement son anniversaire ce jour-là. Cela resta aussi mystérieux que "The Mysterious Production Of Eggs", album dont ce titre est issu... Aucun mystère en revanche sur la qualité du concert d'Andrew Bird, c'était simplement superbe!
Setlist Andrew Bird, Olympia, Paris, Festival Des Inrocks:
01: Fiery Crash
02: Plasticities
03: Lull
04: Imitosis
05: Heretics
06: Fake Palindromes
07: The Happy Birthday Song
Lien : Photos de Andrew Bird ici
Après de si grandioses artistes, ma faculté de concentration (et d'appréciation) commençait à baisser. Pour autant, je décidais de ne pas rater le début de Devendra Banhart. Beau comme un jeune dieu, le petit chouchou actuel de Karl Lagerfeld fit finalement son apparition sous les feux de la rampe, à la tête d'un groupe, qui ptiquement ne lui arrivait pas à la cheville, mais du moins connaissait musicalement leur métier! Le "chef" fit des plaisanteries sur le fait que beaucoup d'ecxellents artiste s'étant produits ce soir, le mieux serait encore de se faire négativement remarqué! Inutile de dire que la prestation fut toutfois de haute qualité, quand bien même je ne me compte pas au nombre de ses fans. Son dernier album "Smokey Rolls Down..." par exemle ne se trouve pas dans ma discothèque. je n'étais donc pas à même de déterminer ce qui fut joué, bien qu'il me semble que certains titres émanent de "Cripple Crow", mais je n'en mettrais pas la main au feu. En tout cas il chanta en espagnol, c'est sûr, mais comme vous le constater, je ne suis plus dans le bain Benhartien. Après le doublé "Nino Rojo" et "Rejoicing In The Hands" je n'ai plus rien chargé de lui dans mon ipod... J'ai peut-être tort, car, contrairement à ce que l'on peut lire parfois, il ne me semble pas être simplement un néo-hippie obsédé par les couv' de magazines qu'il fait, produisant une musique ni faite ni à faire. Il polarise, c'est sûr, certains le haissent, d'autres l'encensent. Je pense qu'il est talentueux et que ce qu'il fait se laisse écouter, mais ce soir, je n'avais simplement plus l'énergie de mettre dans son univers. Repus de musique et de fatigue, je quittais donc l'Olympia avant l'heure, sur le souvenir du merveilleux sourire d'une jeune artiste américaine qui fit à l'entracte une courte apparition, et qui clôt si bien une inoubliable soirée!!
Photos de Devendra Banhart ici
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